Publié le 17 octobre 2024 à 20h31 / Modifié le 17 octobre 2024 à 20h37
Comment les banques et les dirigeants genevois vivent-ils la surveillance plus sévère et plus visible que la Finma exerce sur eux ces derniers temps ? Nous avons posé la question à la Fondation Genève Place Financière, qui organisait ce jeudi sa conférence de presse annuelle. Ce durcissement notable des pratiques de la Finma a été constaté à deux reprises au niveau genevois. D’une part avec les reproches publics formulés mi-septembre par le superviseur financier suisse à l’encontre de Mirabaud, qui a manqué à ses obligations contre le blanchiment d’argent en acceptant et en gérant 1,7 milliard de dollars qu’un riche client américain avait caché au fisc dans les années 2010. . D’autre part avec la faillite de FlowBank, ordonnée par la Finma le 13 juin.
Ce tour de vis est évidemment «la conséquence de l’affaire du Crédit Suisse, et il y a du bon et du mauvais», répond Denis Pittet, le président de la fondation. Que la Finma effectue des contrôles au sein des intermédiaires financiers “de plus en plus fréquemment, sur des sujets précis, est objectivement une très bonne chose”, estime l’associé du groupe Lombard Odier.
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