La phase pilote de l’initiative « Parlons Développement » touche à sa fin, l’occasion de faire le point sur les 16 éditions qui se sont déroulées à travers tout le Royaume, afin de stimuler la réflexion, la recherche et l’analyse sur le Nouveau modèle de développement du Royaume. .
La série de dialogues « Parlons développement » co-organisée par le Policy Center for the New South, la Banque mondiale et le PNUD, liés par l’Agenda 2030 de développement durable et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD), s’est déroulée au cours des trois dernières années. Depuis plusieurs années, une série de débats ouverts au grand public, aux côtés d’experts nationaux et internationaux, pour encourager le dialogue et favoriser l’échange de bonnes pratiques pour contribuer à la démarche de développement durable déjà engagée par le Royaume.
Échange de bonnes pratiques
« L’initiative « Parlons développement » ouvre des possibilités de dialogues notamment avec les jeunes, qui sont enrichissants, constructifs et cruciaux pour le développement », a déclaré Jesko Hentschel, directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, lors de la présentation des résultats à le Policy Center du Nouveau Campus Sud de l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat.
Était également présent Christow Edward, représentant résident du PNUD au Maroc, qui a souligné l’impact de cette initiative ayant rassemblé « 24 000 participants dans 14 villes, 19 partenaires et 80 parties prenantes, propulsant un développement durable et inclusif à travers le pays ».
Tous les acteurs qui ont contribué au succès de l’initiative ont fait le déplacement pour faire le point sur les dernières années, notamment les universités qui ont été un « partenaire de premier choix permettant une richesse des débats grâce à la diversité de leurs composantes et leur accès privilégié aux acteurs régionaux », affirment les initiateurs.
Ce projet a également permis d’établir des partenariats entre universités aux niveaux national et international, favorisant l’échange de bonnes pratiques. Les thèmes abordés lors des dialogues ont été choisis conjointement par le PNUD, la Banque mondiale et le Policy Center for the New South, en concertation avec le partenaire universitaire, en tenant compte du diagnostic territorial de la région universitaire. Et ce, tout en assurant un équilibre entre les aspects sociaux, économiques et environnementaux du développement durable.
La première édition s’est tenue en avril 2021 à l’Université Mohammed 1er d’Oujda et avait pour thème « L’innovation au service du développement territorial ». Les débats se sont poursuivis autour de diverses thématiques à Meknès, Rabat, Al Hoceima, Errachidia, Khouribga, Ait Melloul, Béni-Mellal, mais aussi sur internet.
À Al-Hoceima, le débat a porté sur l’économie bleue, à Errachidia sur les économies oasiennes et, au campus de l’Essec, le débat a eu lieu sur la pénurie d’eau. Bref, des débats aussi variés que pertinents dans le contexte marocain. Selon Yassmine Bellakhdim, coordinatrice de programme au PNUD Maroc, cette initiative permet d’initier « un dialogue interrégional et intergénérationnel », de « promouvoir l’égalité des genres et la masculinité positive », et de « sensibiliser les jeunes aux défis actuels », entre autres. autres.
Principaux intervenants
Les débats ont été l’occasion de réunir des intervenants majeurs dans chaque domaine, comme l’anthropologue et architecte Salima Naji, lors de la 6ème édition pour aborder les différentes stratégies de développement à adopter dans les zones oasiennes, Latifa Bennani Smires, présidente de l’Association pour le Protection de la famille marocaine, lors de la 10ème édition ayant pour thème « La famille comme espace d’égalité des genres », aux côtés de Gilles Séraphin, professeur des universités et directeur du Centre de recherche en éducation et formation (Cref).
Jesko Hentschel,
Directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte
« L’initiative « Parlons développement » ouvre des possibilités de dialogue, notamment avec les jeunes, qui sont enrichissantes, constructives et cruciales pour le développement.
Faïza Rhoul / Inspirations ECO
