le nouveau calendrier du gouvernement Barnier

le nouveau calendrier du gouvernement Barnier
le nouveau calendrier du gouvernement Barnier

En France, l’interdiction de la location de passoires thermiques, c’est-à-dire des logements classés F et G selon le diagnostic de performance énergétique (DPE), est un sujet brûlant. Cette mesure, qui visait à encourager la rénovation énergétique, a suscité le mécontentement des propriétaires et surtout s’est heurtée à de sérieuses difficultés de mise en œuvre. Face à ces enjeux, le nouveau gouvernement de Michel Barnier a annoncé des aménagements de ce calendrier. Voici tout ce qu’il faut savoir pour anticiper les changements concernant les hébergements classés G, F et E.

Logement et rénovation énergétique : quel est le programme du nouveau gouvernement ?

Michel Barnierle nouveau Premier ministre du gouvernement Macron, nommé le 5 septembre 2024, semble avoir pris conscience de la nécessité d’accompagner tant les propriétaires que les primo-accédants dans le contexte réforme énergétique, commencé des années plus tôt par ses prédécesseurs. Dans son discours de politique générale à l’Assemblée nationaleil s’est annoncé « favorable à l’extension du prêt à taux zéro (PTZ) sur tout le territoire » pour faciliter l’accès à la propriété. Une mesure qui devrait donner un coup de pouce aux jeunes ménages pour l’achat d’un logement, ancien ou neuf, tout en encourageant la rénovation des passoires thermiques (actuellement, il est impossible d’acheter du neuf avec ce prêt).

Mais ce n’est pas tout. Barnier a également déclaré vouloir simplifier le diagnostic de performance énergétique (DPE) et “ajuster le calendrier” interdire les crépines thermiques. Si ces annonces vont dans le sens d’une certaine flexibilité, le gouvernement n’a pas encore précisé tous les contours des aménagements prévusnotamment en matière de copropriété.

Rapport sur l’interdiction des crépines thermiques : ce qu’il faut retenir

La loi climat et résilience, votée en 2021, prévoit l’interdiction de la location des logements classés G à partir de 2025, de ceux classés F en 2028, et de ceux classés E en 2034. Pour louer au-delà de ces dates, les propriétaires seraient donc forcé entreprendre des travaux de rénovation énergétique pour remporter plusieurs cours au DPE. Ce calendrier a suscité de nombreux débats récemment, en raison de complexité, et souvent coût élevé, précisément, de ces rénovations. Surtout pour les logements en copropriété, vous devez surmonter un obstacle supplémentaire et obtenir un vote favorable à l’assemblée générale (AG) pour être autorisé à effectuer des travaux.

Le gouvernement Barnier envisage donc d’arrapport de l’échéance 2025 pour les logements classés Gnotamment pour les copropriétés, où sont situés « les deux tiers des logements G en France ». Ce report pourrait prendre la forme d’une suspension de l’interdiction de louer, pour autant que que les travaux de rénovation énergétique ont été votés, même s’ils ne sont pas encore atteints, rapporte Capital. Que donner un répit supplémentaire aux propriétaires qui se retrouvent bloqués par des lenteurs administratives ou des désaccords au sein de leur copropriété… Mais est-ce suffisant ?

Passoires thermiques : ce qui peut changer pour les logements classés G

Dans les colonnes du magazine CapitalDanielle Dubrac, présidente de l’Union des syndicats de l’immobilier, estime que, compte tenu de l’échéance imminente à compter du 1er janvier 2025, la solution la plus pragmatique serait que le gouvernement relance rapidement l’examen des la facture (PPL) de l’ancien député Renaissance Guillaume Vuilletet, suspendu en mai suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. Ce texte fournit seulement à partir du 1er janvier 2025un locataire d’un logement énergivore, classé G par exemple, ne pourrait pas reprocher à son propriétaire la mauvaise performance énergétique du bien, si ce dernier peut prouver que l’assemblée générale (AG) des copropriétaires voté pour les travaux dans les espaces communs, travaux indispensables pour améliorer le DPE des logements. L’interdiction de louer des logements ne s’appliquerait pas non plus aux baux en cours, mais uniquement aux nouveaux contrats de location.

UN modification du calendrier d’interdiction est en tout cas très attendu par les acteurs de l’immobilier. LE le boîtier G, initialement prévue pour 2025, pourrait voir l’échéance repoussée, notamment pour les copropriétés. Pour les maisons individuelles, le délai pourrait rester inchangé. Le gouvernement étudie également dérogations spécifiques pour certains types de logementscomme les bâtiments historiques soumis à des restrictions patrimoniales, ou encore de petites zones. Ces derniers pourraient bénéficier d’une réévaluation de leur DPE, après correction de certains biais dans les critères de calcul, permettant ainsi à de nombreux petits logements de moins de 40 m² d’échapper à l’interdiction.

 
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