« Sans mesures drastiques, il y aura du sang et des larmes ! »

« Sans mesures drastiques, il y aura du sang et des larmes ! »
« Sans mesures drastiques, il y aura du sang et des larmes ! »

A la Cité du Doudou, des inquiétudes s’expriment. Du côté de Mons en Mieux, on considère que la situation est alarmante. “Ce n’est pas une surprise, nous dénonçons depuis des années les difficultés dans lesquelles la ville est plongée. »underlines Georges-Louis Bouchez, leader. “Tout le monde nous rit au nez quand on dit que Mons va vers la faillite mais force est de constater qu’aujourd’hui, c’est une réalité : les grandes banques refusent de nous prêter de l’argent, par manque de confiance !

Si sept villes sont concernées par ce refus, le réformateur insiste sur le fait que les situations de Liège, Charleroi et Mons sont les plus critiques. « Il y a six ans, contrairement aux deux premières villes, Mons n’était pas sous les radars. Mais aujourd’hui, on ne fait pas mieux ! Les Montois et plus encore les générations futures peuvent être inquiets car si rien ne change, nous allons vers la catastrophe.»

Budget à l’équilibre et petit pécule à Mons : « 2024 sera l’année de la concrétisation de nombreux projets »

Tout au long de sa campagne électorale, Georges-Louis Bouchez a plaidé pour l’adoption de mesures financières drastiques. L’annonce faite aujourd’hui par ING lui permet de mettre le doigt sur le problème. “Nous avons besoin de réformes en profondeur car ces dernières années, rien n’a été fait. Bien au contraire, même depuis que les entreprises se sont multipliées. Il nous faut moins de réalisateurs et plus de personnes sur le terrain ! Aujourd’hui, c’est tout le contraire à Mons.»

Et d’ajouter : «Si plus personne ne finance les projets de ville, qui le fera ? Le risque est que les services soient supprimés, que les impôts soient augmentés. Nous avons besoin d’une gestion plus rigoureuse des fonds publics. Refuser un plan de gestion, c’est aller vers la catastrophe, vers le sang et les larmes. Ce sang et ces larmes seront supportés par les socialistes, qui refusent d’adopter des mesures difficiles mais nécessaires.»

“C’est à la région de trouver une solution”

Pour les Montois, le temps presse. “Je connais l’immensité du travail qui nous attend mais il faut aussi et surtout arrêter de rejeter la faute sur les autres niveaux de pouvoir, comme aime à le faire aujourd’hui le maire : un maire est justement élu pour gérer une commune en bon père de famille, pas pour se plaindre des autres. Encore moins quand on sait que Mons a été généreusement comblée de subventions publiques ces dernières années !

Du côté de la ville de Mons, c’est l’échevine aux finances, Mélanie Ouali, qui s’est chargée de répondre. “Le problème ne vient pas de la ville de Mons mais de la Région wallonne, car c’est elle qui était chargée de contracter avec les banques. C’est à elle de trouver une solution.explique-t-elle.

A la question “l’état des finances de la ville de Mons n’est-il pas à l’origine de la décision d’ING ?”, tempère encore l’échevine. “On pourrait penser que ce serait le cas si nous étions la seule municipalité touchée, mais ce n’est pas le cas. Pour rappel, outre Liège et Charleroi, déjà exclues des financements ING en 2023, Mons, Ath, Namur, La Louvière et Verviers se sont ajoutées à la liste. La Région wallonne doit désormais trouver 268 millions d’euros pour boucler son budget prévu. Le ministre chargé des collectivités locales, François Desquesnes (Les Engagés), a indiqué dans L’Écho travailler discrètement à une solution, et a également appelé à la solidarité « du gouvernement fédéral », notamment par rapport aux coûts du CPAS. et le financement. les retraites.

 
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