Selon les données du Fonds monétaire international, la Guinée équatoriale, le Botswana et le Tchad sont les 3 pays africains les moins endettés.
La liste a été compilée par le Fonds monétaire international ; la dette extérieure est exprimée en % du PIB :
La dette publique a augmenté dans au moins 40 pays africains au cours de la dernière décennie.
Certains se retrouvent ainsi confrontés à une situation délicate combinant un endettement élevé, des besoins accrus de dépenses de développement dans un contexte de déficit budgétaire et des contraintes défavorables sur les taux de change.
Ces questions sont devenues plus pressantes depuis 2022, lorsque l’inflation persistante et élevée a poussé les principales banques centrales du monde à se lancer dans la campagne de resserrement monétaire la plus agressive depuis des décennies.
La politique monétaire se resserre lorsque les banques centrales augmentent les taux d’intérêt.
Depuis lors, les taux d’intérêt mondiaux ont continué à augmenter, entraînant une augmentation des remboursements des prêts extérieurs et un alourdissement du fardeau de la dette accumulée au cours de la dernière décennie.
En outre, certains pays dont la situation d’endettement s’est aggravée ont subi d’importantes dépréciations de leur taux de change et ont cherché à stabiliser la valeur de leur monnaie nationale.
De nombreux pays endettés sont confrontés à trois dilemmes difficiles à résoudre. Résoudre l’un de ces problèmes compromet les autres.
Il est possible d’adopter des mesures permettant de disposer d’une plus grande marge de manœuvre pour relever ces défis tout en facilitant des arbitrages difficiles.
Il s’agit notamment de donner la priorité aux mesures de dépenses publiques qui stimulent la croissance, de résoudre le problème de collecte des recettes auquel sont confrontés tous les pays africains et de restructurer la dette publique insoutenable.
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