« RMC s’engage auprès de vous » vient en aide à Cécile et sa famille, des touristes qui ont passé les pires vacances de leur vie à cause d’un incendie dans leur camping.
À Argelès-sur-mer, dans les Pyrénées-Orientales, en août 2023, Cécile et Cyril louent un mobil-home dans un camping, avec leurs trois enfants. Une semaine après leur arrivée, il fait beau, ils décident donc d’aller se promener juste avant la nuit.
« Nous pensions aller vite à la plage, prendre un bain et revenir. Nous étions en maillot de bain, tongs et serviettes de plage », raconte Cécile.
A leur retour, le camping est en flammes. Ils sont obligés de dormir à la belle étoile sur des transats et en maillot de bain, dans un autre camping qui les accueille. Au total, 480 hectares sont partis en fumée, 3 000 personnes ont été évacuées et un pompier a été blessé.
Les vacanciers ont alors tout perdu : vêtements, ordinateurs, appareils photo, d’une valeur de plus de 10 000 euros. Cécile a porté plainte et déclaré les pertes au camping afin d’être indemnisée. Et pendant neuf mois, rien. La banque leur a prêté de l’argent pour s’en sortir. Mais les conséquences sont aussi psychologiques.
« J’ai un de mes enfants qui a développé un syndrome post-traumatique à cause de cela. Il y avait beaucoup d’objets qui avaient une valeur sentimentale, qui n’avaient pas de prix. Clôturer ce dossier pourrait aussi nous permettre d’avancer, de pleurer ce que nous avons perdu, émotionnellement parlant.
Comme Cécile, 180 familles séjournant au camping ont été touchées.
Quelle assurance ?
Comment ça marche dans ces cas-là pour les vacanciers ? Soit il y a l’option villégiature via votre assurance et c’est à eux de s’en charger. Mais c’est assez rare d’en avoir, alors n’hésitez pas à vous renseigner avant de partir. Soit c’est l’assureur du lieu de vacances qui assure l’indemnisation.
“RMC s’engage à vos côtés” a demandé l’établissement. Après des mois de silence, ils ont indiqué à Cécile que rien n’était prévu pour les clients dans leur contrat.
La rédaction a expliqué tout cela à la famille. Ils ont rappelé leur assureur. Au début, il leur a dit qu’ils n’étaient pas couverts, puis finalement, après un énième appel téléphonique, on leur a dit qu’ils avaient la bonne option. Ils ont soumis tous les documents nécessaires. Un expert doit leur rendre visite dans trois semaines. Et nous espérons qu’ils seront remboursés très rapidement.
Amélie Rosique, Solène Leroux et Guillemette Franquet
