voici les nouvelles tranches de barème pour 2025

voici les nouvelles tranches de barème pour 2025
voici les nouvelles tranches de barème pour 2025

En raison de l’inflation, les barèmes de l’impôt sur le revenu seront modifiés pour l’année prochaine. Une hausse d’impôts sera imposée aux plus riches, a déclaré le ministre du Budget Laurent Saint-Martin.

Si le budget 2025 n’est pas encore voté et pourrait faire l’objet du recours à l’article 49.3, les Français sont déjà fixés sur l’impôt sur le revenu pour l’année prochaine. En raison du déficit budgétaire, une hausse d’impôts sera imposée aux plus riches, a annoncé jeudi 3 octobre le ministre du Budget Laurent Saint-Martin sur France 2, dans la lignée des annonces du Premier ministre Michel Barnier.

Quelques ménages seront concernés, “soit 0,3% des plus aisés”, a expliqué Laurent Saint-Martin. Les ménages sans enfants, disposant d’un revenu fiscal supérieur à 500 000 euros, seront concernés par cette hausse d’impôt. Selon le ministère, la mesure concernera 65 000 foyers fiscaux. Les modalités et le montant des recettes attendues seront précisées dans le cadre du projet de loi de finances, qui pourrait être présenté le 10 octobre en Conseil des ministres, ou lors du débat parlementaire, par voie d’amendements.

échelles augmentées

Les barèmes de l’impôt sur le revenu seront réévalués en tenant compte de l’inflation généralisée. Les différents seuils du barème seront majorés : 0% entre 0 et 11 509 euros, 11% entre 11 509 et 29 345 euros, 30 % entre 29 345 et 83 905 euros, 41 % entre 83 905 et 180 471 euros et 45% au-dessus de 180 471 euros.

Un célibataire dont le revenu net imposable est de 35 000 euros en 2024 paiera 3 568,65 euros d’impôt en 2025. Si le barème avait été gelé, il aurait payé 3 786,23 euros TTC. Il économisera 217,58 euros.

Pour ramener le déficit public à 5 % du PIB en 2025, après une hausse attendue à 6,1 % cette année, le gouvernement prévoit un effort de « 60 milliards d’euros », dont plus de 40 milliards de réductions de dépenses et un peu moins de 20 milliards d’euros de réduction des dépenses. augmentations d’impôts. Dans un rapport rendu public en juillet, la Cour des comptes mettait en garde contre l’état « préoccupant » des finances publiques françaises. En effet, la dette publique du pays était estimée à 112% du PIB, soit 3 228,4 milliards d’euros.
 
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