Les perspectives s’améliorent pour l’économie en avril, selon un baromètre

Les perspectives s’améliorent pour l’économie en avril, selon un baromètre
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Les perspectives s’éclaircissent pour l’économie selon le baromètre KOF, qui s’est redressé en avril après deux mois de baisse, a annoncé mardi l’institut qui le calcule chaque mois, prévenant toutefois que l’évolution est «très inégal» selon les secteurs économiques. En avril, ce baromètre, qui donne une indication de l’évolution à court terme du produit intérieur brut (PIB) suisse, a augmenté de 1,4 point par rapport au mois de mars, pour s’établir à 101,8 points, indique le Centre de recherches économiques de la Confédération suisse. L’École polytechnique fédérale de Zurich dans un communiqué de presse.

Depuis octobre, ce baromètre s’est progressivement redressé pour revenir en janvier au-dessus de la barre des 100 points, qui marque le seuil à partir duquel l’économie suisse croît. Il a toutefois légèrement diminué en février et mars mais est resté au-dessus de cette barre des 100 points. “L’économie suisse est robuste», estime l’institut zurichois. “Mais un rebond plus marqué n’est pas attendu pour l’instant», prévient-il dans le communiqué. Car les sous-indicateurs progressent pour les services financiers et les assurances, l’industrie manufacturière et pour la consommation privée, mais sont «un peu moins favorable qu’en mars pour la construction et l’hôtellerie-restauration», notent les chercheurs de l’institut zurichois.

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Croissance modérée pour 2024

Au sein de l’industrie manufacturière, «l’évolution est très inégale», ajoutent-ils. “L’industrie chimique et pharmaceutique ainsi que la construction mécanique se démarquent positivement tandis que les fabricants de produits alimentaires et de luxe ainsi que l’industrie textile et de l’habillement se démarquent négativement.», précisent-ils. En 2023, la croissance en Suisse a ralenti à 1,3%, contre 2,5% en 2022, tandis que les commandes ont chuté dans l’industrie face aux incertitudes de l’économie mondiale et à la hausse des taux d’intérêt. ce qui ralentit les investissements.

Et pour 2024, le ministère de l’Économie table sur une croissance modérée de 1,1%, soutenue par la consommation qui devrait contribuer à atténuer la situation moins favorable de l’industrie. En mars, l’indice PMI des directeurs d’achat de l’industrie a augmenté grâce notamment à des attentes moins pessimistes concernant les carnets de commandes, mais se situait toujours à un niveau où une contraction de l’activité reste attendue. En revanche, elle a enregistré une baisse significative dans les secteurs liés aux services.

 
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