Qt il peut être difficile de toujours s’exprimer équitablement pendant une campagne. Paul Van Tigchelt (Open VLD), vice-Premier ministre et ministre de la Justice, mène sa première campagne en tant que tête de liste fédérale dans la province d’Anvers. Invité du podcast néerlandophone Discussions avec Charly, dirigé par l’animateur Charly Badibanga, le libéral a été interrogé sur l’idée d’instaurer « un stop migratoire ». Immédiatement, Paul Van Tigchelt a réagi : « C’est bien sûr impossible. Impossible, inutile et indésirable », dit-il avant de se lancer dans une liste de conséquences.
« Qui s’occupe de nos soins, qui installe les conduites d’eau, qui nettoie mes vitres ? », poursuit le ministre anversois. Il est rattrapé par l’animateur sur cette dernière phrase. «Peut-être que je me suis mal exprimé. Ce que je dis, c’est que si nous arrêtons l’immigration, notre économie s’effondrera. » Une justification maladroite, certes, suivie d’une liste des richesses de la migration, où il cite, entre autres, les réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah, ainsi que les footballeurs Marouane Fellaini et Vincent Kompany.
