L’inflation américaine toujours persistante – Flash boursier Bonhôte

L’inflation américaine toujours persistante – Flash boursier Bonhôte
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Ralentissement de l’activité aux Etats-Unis. Dans la zone euro, le secteur des services soutient l’activité économique.

Au terme d’une semaine mouvementée pour les marchés en raison de statistiques d’inflation américaines qui poursuivent leur tendance légèrement haussière et de résultats d’entreprises sans réels catalyseurs, les valeurs technologiques du Nasdaq ont permis aux indices de ne pas sombrer dans le pessimisme. La nervosité a augmenté de ton. Si la réunion de la Fed du 1er mai confirmera certainement le statu quo de la politique monétaire américaine, les acteurs scruteront surtout le ton utilisé par M. Powell pour ajuster leurs anticipations d’une première baisse de taux qui semble ne cesse de s’éloigner.

Aux Etats-Unis, la semaine a débuté avec des indicateurs de croissance du secteur privé qui ont montré un ralentissement de l’activité en avril. En effet, l’indice PMI composite S&P Global ressort à 50,9 en estimation flash, contre 52,1 en données définitives du mois précédent. Même si elle se trouve encore dans une zone d’expansion, la production connaît sa plus faible progression depuis le début de l’année, en raison d’un ralentissement des taux de croissance et d’une contraction des commandes tant dans l’industrie manufacturière que dans les services.

En fin de semaine, la publication de l’indice PCE a montré qu’une fois de plus, les prix ont augmenté un peu plus que prévu en mars. Conformément aux attentes, l’indice des prix à la consommation PCE a augmenté de 0,3%, comme en février. Sur un an, l’indice a augmenté de 2,7%, contre 2,5% en février alors que 2,6% étaient attendus. Dans la zone euro, la dynamique est différente. L’indice PMI composite « flash » a montré que l’activité commerciale a augmenté en avril à son rythme le plus rapide depuis près d’un an, la forte reprise dans le secteur des services ayant plus que compensé le ralentissement du secteur. fabricant. L’indicateur a bondi à 51,4 ce mois-ci, contre 50,3 en mars et un consensus de 50,7. Il s’agit de la deuxième lecture consécutive de l’indice au-dessus du seuil de 50 qui sépare croissance d’une contraction de l’activité.

La demande diffère également dans chacun des deux secteurs. Le sous-indice des nouvelles affaires du secteur des services a atteint un plus haut de 11 mois à 52,1, tandis que l’indice des nouvelles commandes dans le secteur manufacturier est tombé à un plus bas de quatre mois, à 43,8 contre 46,0 en mars.

En y ajoutant une note d’optimisme apportée par le marché du travail dont les chiffres croissent au rythme le plus rapide depuis juin 2023, les planètes semblent désormais alignées pour une première baisse de taux de la BCE lors de sa réunion du 6 juin prochain.

C’est ainsi que l’indice S&P500 termine la semaine en hausse de 1,79%, le Nasdaq en hausse de 3,09% et le Stoxx Europe 600 en hausse de 0,38%.

Les essentiels en bref

 
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