L’avion de combat français, le Rafale, a été adopté par de nombreux pays depuis 2015. Récemment, c’est la Serbie qui a signé un contrat pour l’achat de 12 Rafale pour 3 milliards d’euros. Dassault Aviation, qui produit l’avion de combat, a annoncé un total de 500 unités commandées. Des commandes qui dynamisent la filière aéronautique normande ! L’impact de cette hausse est immédiat pour les grands groupes comme Thales et Safran, mais aussi pour les PME et ETI locales.
Parmi les entreprises normandes impliquées, Corrège fabrique des centrales de contrôle de pression au sol, tandis que Factem fournit des équipements audio pour les pilotes. Gauthier Connectique, spécialiste de la connectique, contribue aux systèmes de câblage de l’avion et Jacques Dubois est en charge du blindage électromagnétique. Selha Group produit des cartes électroniques pour l’interface de navigation et d’attaque, et Ingelliance se concentre sur l’optimisation de la durée de vie du Rafale.
Ces sociétés ont vu leurs carnets de commandes, déjà chargés de commandes Airbus pour certaines structures, se remplir encore davantage. Pour répondre à la demande, le nombre de postes à pourvoir dans les entreprises de la filière Normandy AeroEspace (NAE), dédiée à l’aéronautique, à l’espace et à la défense, connaît une forte croissance depuis le début de l’année. Alors que l’industrie aéronautique emploie déjà près de 24 000 personnes en Normandie, en 2024, 2 000 postes supplémentaires devraient voir le jour. Le secteur compte 178 entreprises en Normandie et génère un chiffre d’affaires de 4,4 milliards d’euros.
Balises :
