DÉCRYPTION – Vous n’avez pas besoin d’avoir été premier de votre classe en mathématiques pour rejoindre une grande école ou devenir PDG. Les profils littéraires sont de plus en plus recherchés par les entreprises, même aux plus hauts niveaux de responsabilité.
Cet article est issu du « Figaro Magazine »
Que ceux qui sont mauvais en maths se rassurent : le monde des affaires est peuplé de cancres qui, comme eux, n’ont jamais rien compris aux mystères de la géométrie dans l’espace et aux subtilités des équations à deux ou trois inconnues. Il n’y a pas que Guy Degrenne qui se vante d’avoir été le dernier de la promotion (ce qui n’était sans doute pas tout à fait vrai puisqu’il était diplômé de l’Essec), mais le premier dans le domaine des couverts inox ! Le milliardaire François Pinault n’a-t-il pas quitté le collège Saint-Martin de Rennes à 16 ans, sans le baccalauréat, et n’a-t-il pas fondé quelques années plus tard une entreprise florissante qui deviendra le géant du luxe ? Jean-Claude Decaux, leader mondial de l’affichage urbain, n’était-il pas un autodidacte ? Vincent Bolloré n’a-t-il pas préféré très jeune le droit (il est titulaire d’un DESS de droit des affaires de l’Université Paris-Nanterre) aux mathématiques et à la physique ?
Le parcours académique d’Alexandre Bompard, passé par…
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