Nestlé réfute les accusations de double standard dans l’alimentation des bébés – Euractiv FR – .

Nestlé réfute les accusations de double standard dans l’alimentation des bébés – Euractiv FR – .
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Le géant de l’alimentation Nestlé, interrogé la semaine dernière par l’ONG suisse Public Eye, a réfuté jeudi 25 avril les accusations selon lesquelles il traiterait différemment les bébés dans les pays émergents en commercialisant des produits avec sucre ajouté.

Dans un rapport publié la semaine dernière, l’ONG suisse a souligné la présence de sucre ajouté dans les aliments pour bébés des pays à faible revenu alors que les produits des mêmes marques n’en contiennent pas du tout sur les marchés occidentaux. l’accusant de pratiquer un « double standard ».

« Il n’y a pas de double standard entre les pays. Nous appliquons partout les mêmes principes »a affirmé le groupe suisse dans un communiqué.

« Tous nos aliments et produits laitiers destinés à la petite enfance sont équilibrés et suivent les orientations et recommandations scientifiques reconnues »» ajoute le groupe, propriétaire entre autres des marques de lait infantile Laboratoire Guigoz et Nestlé Nidal.

« Nos laits pour nourrissons de moins de 12 mois ne contiennent pas de sucre ajouté » Et « Concernant les laits de suite destinés aux enfants de plus de 12 mois, nous avons commencé à réduire les sucres ajoutés depuis quelques temps »précise le communiqué, soulignant que « la grande majorité de ces produits ne contiennent pas de sucre raffiné ».

La gamme de produits céréaliers et muesli pour bébés est « disponible dans de nombreuses régions du monde, en Europe ainsi que sur les marchés asiatiques, latino-américains et nord-américains, avec ou sans sucre ajouté »détaille le géant suisse, l’objectif étant de « offrir des options sans sucre ajouté partout » en les présentant « d’un pays à l’autre, s’il n’en existe pas encore ».

Dans son enquête, l’ONG suisse Public Eye a pris comme exemple les céréales pour bébés de 6 mois de la marque Cerelac à base de farine de blé, qui contiennent plus de 5 grammes de sucre ajouté par portion en Ethiopie et 6 grammes en Thaïlande. alors qu’ils n’en contiennent pas du tout en Allemagne et au Royaume-Uni.

Publiées la veille de l’assemblée générale annuelle, ces révélations avaient accru la pression sur Nestlé alors que l’ONG ShareAction avait réclamé un vote sur les aliments sains avec le soutien des sociétés de gestion d’actifs.

Le flot de nouvelles négatives entre ces révélations sur les sucres ajoutés et les eaux minérales en France et en Suisse « susciter des inquiétudes chez les investisseurs »a souligné Jean-Philippe Bertschy, analyste chez Vontobel dans un commentaire boursier, alors que le groupe a publié jeudi son chiffre d’affaires trimestriel.

Patrik Schwendimann, analyste à la banque cantonale de Zurich, a affirmé pour sa part que « La confiance des investisseurs à l’égard de Nestlé n’a jamais été aussi faible depuis plus de 25 ans ».

Le groupe devra démontrer des améliorations claires “dans les prochains trimestres”a-t-il prévenu dans une note de marché.

 
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