Après la mésaventure de la violoniste Esther Abrami, Easyjet fait face cette semaine à un nouveau bad buzz. C'est l'aboutissement d'une procédure qui a duré treize ans : le 21 avril 2011 à l'aéroport de Nantes-Atlantique, une femme en fauteuil roulant qui voulait se rendre à Genève s'est vue refuser l'embarquement, « faute d'accompagnateur », rapporte Presse Océan. Le guide des bonnes pratiques d'Easyjet stipule que « chaque passager peut évacuer l'avion sans assistance si nécessaire », rapporte TF1. La femme affirme qu'un agent lui a arraché sa carte d'embarquement, rapporte France 3 Pays de la Loire.
Mais au tribunal de Nantes, jeudi 12 septembre, la compagnie a bel et bien été condamnée à 40 000 euros d'amende, 2 500 euros de dommages et intérêts et 2 000 euros de remboursement de frais de justice pour discrimination en raison du handicap. « La passagère avait réservé son billet le 5 mars pour un vol le 21 avril, dans un délai suffisant pour que la compagnie lui apporte son assistance », a précisé le juge, selon Presse Océan. Easyjet a dix jours pour faire appel de la décision.
« EasyJet Suisse n’a jamais eu l’intention de discriminer [la plaignante] ou tout autre passager à mobilité réduite », a réagi la compagnie. Dans un communiqué, Easyjet assure que, depuis cet incident, elle a « investi de manière significative dans la mise en place de dispositifs d’accessibilité et dans la formation de l’équipage et du personnel (…)
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