Cascades conteste une étude sur l’impact environnemental de son papier hygiénique

Cascades conteste une étude sur l’impact environnemental de son papier hygiénique
Cascades conteste une étude sur l’impact environnemental de son papier hygiénique

Une étude soulignant l’impact nocif du papier hygiénique sur l’environnement est remise en question par Cascades, qui affirme que ses produits sont plus respectueux de l’environnement que ne le suggère l’étude.

Un groupe environnemental américain, le Natural Resources Defense Council, a publié en 2019 et 2020 des rapports dénonçant le rôle majeur du papier hygiénique dans la déforestation au Canada. Selon ces rapports, plus d’un demi-million d’hectares de forêt boréale sont abattus chaque année par l’industrie forestière, dont environ la moitié est utilisée pour fabriquer des mouchoirs, des essuie-tout et du papier hygiénique.

Hugo D’Amours, vice-président chez Cascades, réfute ces chiffres. « Quand je vois un rouleau de papier hygiénique avec 190 litres d’eau de fabrication, je ne sais pas où ils ont pris ce rouleau », a-t-il déclaré à Mario Dumont sur les ondes de QUB radio mardi.

Selon lui, un rouleau complet ne consommerait que deux à quatre litres d’eau, soit bien moins que les 500 ml par feuille suggérés par l’étude.

Plus d’eau pour le bidet

M. D’Amours questionne également l’efficacité environnementale du bidet, présenté comme une alternative dans l’étude.

« Pour faire ce que nous faisons avec un rouleau de papier toilette qui nécessite deux à quatre litres d’eau, il faut trois à six fois plus d’eau pour utiliser le bidet », soutient-il.

Le recyclage mis en avant

En ce qui concerne la déforestation, Cascades souligne que 82 % de sa matière première est recyclée. « Notre forêt est urbaine, elle est dans le bac de recyclage de Monsieur et Madame Tout-le- », explique M. D’Amours.

Cascades met l’accent sur les bénéfices environnementaux de son papier recyclé.

L’impact d’un rouleau de papier toilette recyclé générerait de 25 à 62 % moins de gaz à effet de serre qu’un rouleau vierge.

L’impact sur les écosystèmes forestiers serait réduit de 62 à 75 %.

« La science est importante parce qu’elle permet de bien comparer les choses », conclut M. D’Amours, soulignant l’importance de l’analyse du cycle de vie pour mesurer l’impact complet d’un produit.

*Ce texte, généré à l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue audio avec la radio QUB.

 
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