L’UE porte l’enquête chinoise sur ses produits laitiers devant l’OMC

L’UE porte l’enquête chinoise sur ses produits laitiers devant l’OMC
L’UE porte l’enquête chinoise sur ses produits laitiers devant l’OMC

Bruxelles a lancé lundi une procédure devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester une enquête de Pékin sur les produits laitiers de l’UE, lancée après l’annonce par l’Union européenne de surtaxes sur les voitures électriques chinoises.

« Aujourd’hui, la Commission a lancé une demande de consultation auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), contestant l’ouverture par la Chine d’une enquête anti-subventions sur les importations de certains produits laitiers en provenance de l’UE », a annoncé la Commission européenne dans un communiqué.

La demande de consultation est la première étape de la procédure de règlement des différends de l’OMC. Elle s’inscrit dans le cadre d’un bras de fer autour de la taxation des voitures électriques chinoises. La Commission a annoncé le 20 août sa décision d’imposer une surtaxe de cinq ans sur les véhicules électriques en provenance de Chine. Pékin est accusé de fausser la concurrence en subventionnant massivement les constructeurs présents sur son territoire, leur permettant de proposer des prix plus bas. L’UE espère ainsi protéger son industrie automobile, qui emploie 14,6 millions de personnes.

En représailles, Pékin a lancé des enquêtes anti-dumping visant le porc, les produits laitiers et les spiritueux de l’UE. La Commission européenne affirme que l’enquête chinoise sur les produits laitiers de l’UE se fonde sur des « allégations douteuses » et des « preuves insuffisantes ». Bruxelles entend « défendre fermement » les intérêts européens contre des « procédures abusives ».

L’instauration d’une surtaxe sur les voitures électriques chinoises est l’un des sujets brûlants de la rentrée à Bruxelles. Les Etats membres sont divisés sur cette procédure soutenue notamment par la . L’Espagne et l’Allemagne ont appelé les pays membres à revoir leur position, pour éviter une guerre commerciale. La puissante industrie automobile allemande est fortement implantée en Chine, premier marché mondial, et craint les répercussions négatives d’un conflit avec Pékin. Avant de devenir définitives, les taxes douanières de la Commission doivent être confirmées par un vote des 27 Etats membres de l’UE, avant fin octobre.

Sami Nemli With Agency / Les Inspirations ÉCO


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