Rapport de la Banque TD | L’écart de richesse a atteint son plus haut niveau depuis 2015

Rapport de la Banque TD | L’écart de richesse a atteint son plus haut niveau depuis 2015
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(Toronto) L’année dernière, l’écart entre les groupes aux revenus les plus élevés et les plus faibles a atteint son niveau le plus élevé depuis 2015, les ménages les plus riches voyant leurs revenus croître beaucoup plus rapidement que les autres Canadiens.


Publié hier à 22h34

La hausse des taux d’intérêt pousse les ménages à revenus moyens et faibles à dépenser de manière plus conservatrice, ce qui signifie que les dépenses de consommation des plus hauts revenus joueront un rôle essentiel dans le maintien de l’économie dans son ensemble.

Même si la valeur nette des ménages a rebondi à 4,5 % l’année dernière, après une baisse de 6,5 % en 2022, les gains n’ont pas été répartis uniformément entre les niveaux de revenus, indique le rapport.

“Les ménages aux revenus plus élevés ont bénéficié d’un plus grand avantage en raison de leurs actifs financiers plus importants, qui ont été les principaux moteurs de richesse l’année dernière”, a conclu Maria Solovieva, économiste à la Banque TD, dans son rapport.

Le revenu des ménages dans la catégorie supérieure était en moyenne de 197 909 $ en 2023, en hausse de 6 % par rapport à l’année précédente. Pendant ce temps, les ménages à revenus moyens et faibles ont connu une croissance stagnante ou pire, un déclin.

Le rapport montre que les ménages à faible revenu ont gagné 0,3 %, pour une moyenne de 31 518 $, tandis que les ménages à revenu moyen ont connu une baisse de 0,3 % (59 178 $). l’année dernière.

La baisse des actifs immobiliers a affecté les ménages à revenus moyens et faibles, car les dettes hypothécaires ont augmenté. Les ménages à revenus moyens se sont endettés davantage qu’avant la pandémie, les renouvellements de prêts hypothécaires et les coûts du service de la dette ayant augmenté dans un contexte de taux d’intérêt élevés.

En conséquence, les ménages à revenus moyens et faibles réduisent leurs dépenses discrétionnaires (meubles, équipements ménagers et activités récréatives). Les réductions ont été significatives parmi les ménages à faible revenu, suggère le rapport.

L’inflation, quant à elle, a poussé ces ménages à puiser dans leurs économies pour joindre les deux bouts, ce qui a des conséquences directes sur les dépenses futures, car ces familles auront moins de ressources vers lesquelles se tourner, selon le rapport.

Selon les conclusions de l’étude, les groupes à faible revenu continueront de manquer de ressources dans les années à venir et seront contraints de faire des choix économiques plus difficiles, ralentissant leurs dépenses pour les ramener aux moyennes historiques.

Les dépenses du groupe à revenu élevé, quant à elles, maintiendront l’économie en mouvement, tout en continuant à maintenir leur pouvoir d’achat.

 
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