Qualcomm wants to buy Intel – Les Numériques

Qualcomm wants to buy Intel – Les Numériques
Qualcomm wants to buy Intel – Les Numériques

Le Wall Street Journal a rapporté ce vendredi 20 septembre que Qualcomm souhaiterait acheter Intel. Selon les sources anonymes du journal, l’accord est loin d’être acquis. Cependant, si cette acquisition devait avoir lieu, elle serait terrible pour Intel, qui fut autrefois l’entreprise la plus valorisée du secteur des puces électroniques.

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Le New York Times a également corroboré l’information en ajoutant qu’aucune offre n’avait été faite à Intel par Qualcomm.

Une année 2023 difficile

Côté contexte, Intel traverse actuellement une forte zone de turbulences et cela a commencé, entre autres, depuis son éviction des MacBook par Apple en 2020. Apple a abandonné les processeurs Santa Clara pour concevoir ses Apple M avec le succès que l’on connaît. La firme à la pomme a également prouvé que l’architecture ARM avait toute sa place dans l’écosystème informatique alors que l’architecture x86 d’Intel peine encore aujourd’hui à s’orienter vers la sobriété.

Les faiblesses d’Intel ont été particulièrement palpables ces derniers mois après l’annonce de 1,6 milliard de pertes pour 2023, suivie d’un plan de licenciement de 15 000 salariés, soit 15 % de sa masse salariale. L’autre conséquence de ces mauvais résultats est que le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, a désormais la ferme intention de scinder les activités de l’entreprise en deux, comme l’avait fait AMD en 2009, avec la fabrication (fonderie) d’un côté et la conception des processeurs de l’autre. Signe des difficultés du métier de fondeur, Intel fait désormais appel à TSMC pour graver ses puces depuis Meteor Lake, un véritable aveu de faiblesse pour l’entreprise qui fut autrefois leader dans le domaine.

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Ajoutez à cela les problèmes d’instabilité des processeurs de bureau de 13e et 14e génération poussant le constructeur à remplacer les processeurs concernés et à prolonger leur garantie de 2 ans et vous obtenez un contexte particulièrement morose pour l’entreprise. Alors que cette dernière détient encore aujourd’hui près de 73,9% de parts de marché dans les ordinateurs grand public selon Mercury Research.

Une accumulation de mauvais choix

Depuis plusieurs années, Intel accumule les déboires stratégiques. L’entreprise n’a pas cru à l’iPhone alors qu’Apple lui avait demandé de concevoir un processeur. Plus récemment, l’entreprise a raté le virage de l’IA au profit de Nvidia. Ces derniers jours, on apprenait qu’Intel avait raté l’appel d’offres pour la PlayStation 6.

Quoi qu’il en soit, si cette acquisition devait avoir lieu, elle serait immédiatement étudiée par toutes les autorités de la concurrence aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. On se souvient très récemment de l’échec du rachat d’ARM par Nvidia suite à un tollé de l’ensemble de la filière.

Intel a une échéance majeure à venir le 24 septembre avec le lancement de Lunar Lake, sa nouvelle architecture pour processeurs pour ordinateurs portables qui vise à être 40% plus autonome et dont les premiers résultats semblent prometteurs.

 
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