« La maison est l’endroit où la plupart des attaques ont lieu »

« La maison est l’endroit où la plupart des attaques ont lieu »
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      maison
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      la
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UNAlors que la principale victime de l'affaire dite des « viols de Mazan » doit être entendue jeudi, au quatrième jour d'un procès hors norme, Leïla Chaouachi, docteure en pharmacie au Centre d'addictologie de Paris (AP-HP), apporte un éclairage sur ce phénomène méconnu de soumission chimique dans la sphère privée. Pendant près de dix ans, Gisèle P. a été droguée par son mari, qui lui a administré à son insu des anxiolytiques et des somnifères afin de la violer et de la livrer sexuellement à des inconnus.

« La soumission chimique est un modus operandi pour commettre un crime ou un délit », explique cet expert en santé publique qui coordonne une enquête nationale sur le sujet. On en entend parler dans certains reportages, mais le phénomène qui touche principalement les femmes – et souvent dans un contexte de violences conjugales – est apparemment sous-estimé, faute de plaintes. Et pour cause, « dans un cas sur deux, précise le Dr Chaouachi, il y a amnésie, qui peut être totale ou partielle ». Explications.

Le point : Le phénomène de soumission chimique est-il sous-estimé en France ?

Dr. Leïla Chaouachi: Oui, car dans la majorité des cas, les victimes ne portent pas plainte. En France, pays pionnier dans le suivi de ce phénomène, l’accès aux analyses toxicologiques pour la soumission chimique est conditionné au dépôt de plainte. Pour les violences sexuelles – la majorité des agressions constatées dans notre enquête […] En savoir plus

 
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