La rentrée étant généralement synonyme de grandes résolutions, on se remet à rêver d’acheter enfin sa résidence principale. Mais, en tant que primo-accédant, on ne dispose pas de l’apport dont bénéficient les seconds acquéreurs qui profitent de la revente de leur premier bien. Or, avec des taux de crédit moyens toujours compris entre 3,80 % et 3,90 % en août, selon les régions, selon le courtier Empruntis, « l’absence d’apport personnel bloque les demandes de financement des primo-accédants », explique à Capital Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment.
Il veut donc pousser le futur gouvernement à créer un nouveau prêt, que « l’on pourrait appeler PTP, pour prêt à taux préférentiel ». Le taux de ce prêt serait en effet « inférieur, de 2 % par exemple, au taux moyen du marché », explique-t-il. Si le PTP existait aujourd’hui, son taux serait ainsi compris entre 1,80 % et 1,90 %, sur la base d’un taux moyen de crédit de 3,80 % à 3,90 %. C’est l’État qui financerait la différence entre le taux d’intérêt du PTP et le taux moyen du marché. Il s’agirait donc d’un prêt aidé par l’État, à l’image du prêt à taux zéro (PTZ), et qui, comme ce dernier, financerait l’achat d’une résidence principale, en complément d’un prêt immobilier classique. Sauf que, contrairement au PTZ, le PTP bénéficierait à tous les primo-accédants, sans aucune condition de ressources, précise Olivier Salleron. Nul doute que ce projet de TPP sera à l’ordre du jour de son meeting de mardi (…)
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