Donald Trump plaidera à nouveau non coupable des accusations fédérales de tentative illégale d’annulation des résultats de l’élection de 2020, selon un document déposé mardi 3 septembre par les avocats de l’ancien président américain.
Le candidat républicain à la présidentielle de novembre, qui a refusé de se présenter jeudi à l’audience devant la juge fédérale Tanya Chutkan, en charge du dossier, a donc demandé à ses avocats de déclarer officiellement qu’il plaide non coupable.
Il avait déjà plaidé non coupable en août 2023 à la suite de l’acte d’accusation initial rendu public par le procureur spécial Jack Smith.
Une audience ce jeudi
Mais le 27 août, ce dernier a publié un acte d’accusation révisé, afin de tenir compte de la décision inédite de la Cour suprême du 1er juillet reconnaissant une large immunité pénale au président des États-Unis, qui reprend pourtant les mêmes accusations graves.
Donald Trump reste donc accusé de « complot contre les institutions américaines » et de « violation du droit de vote » des électeurs pour ses pressions sur les autorités locales de plusieurs États clés afin d’invalider les résultats officiels de l’élection remportée par le démocrate Joe Biden.
Les discussions de ce jeudi porteront sur les propositions des deux parties sur la suite de la procédure, notamment en termes de calendrier.
Sans surprise, la défense a proposé la semaine dernière un calendrier d’examen des requêtes préalables au procès qui s’étend bien au-delà du jour du scrutin et même du transfert de pouvoir de janvier 2025.
De son côté, le procureur spécial n’a pas mentionné de date, s’en remettant à la décision du juge. Jack Smith s’est dit prêt à présenter ses arguments écrits sur la question de l’immunité pénale invoquée par Donald Trump en tant qu’ancien président « à tout moment que le tribunal jugera approprié ».
Article original publié sur BFMTV.com