En Béarn, le groupe Daniel acquiert les premiers camions de 44 tonnes entièrement électrifiés

En Béarn, le groupe Daniel acquiert les premiers camions de 44 tonnes entièrement électrifiés
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LLes clés tournent dans le contact et pas un bruit. Le rugissement habituel d’un 44 tonnes ne peut pas être entendu. Depuis deux mois, le groupe Daniel, spécialisé dans l’exploitation de gravières, accueille un nouveau venu dans sa flotte de véhicules – composée de 125 machines – : un camion électrique de 44 tonnes.

« De cette ampleur, c’est la première dans le Sud-Ouest. Le groupe est tourné vers l’avenir et cherche…

LLes clés tournent dans le contact et pas un bruit. Le rugissement habituel d’un 44 tonnes ne peut pas être entendu. Depuis deux mois, le groupe Daniel, spécialisé dans l’exploitation de gravières, accueille un nouveau venu dans sa flotte de véhicules – composée de 125 machines – : un camion électrique de 44 tonnes.

« De cette ampleur, c’est la première dans le Sud-Ouest. Le groupe est tourné vers l’avenir et cherche à limiter son impact environnemental », déclare Caroline Gadomski-Brouqueyre, responsable de la communication. Deux autres machines devraient arriver à l’automne prochain. L’entreprise est actuellement en période de rodage.

Pour le groupe Daniel, l’électricité nous invite à repenser les façons de travailler. Les conducteurs doivent adapter leur conduite afin d’économiser au maximum les batteries. Sur le plan logistique, les semaines à venir devraient permettre de procéder à quelques ajustements afin d’optimiser l’utilisation de ce nouvel équipement.

Derrière ces dernières acquisitions, l’entreprise ambitionne de réduire ses émissions de CO2. A terme, avec l’utilisation de ces trois camions entièrement électrifiés, l’entreprise béarnaise compte réduire ses émissions de CO.2 de 398,3 tonnes chaque année.

« Nous sommes aux prémices de nouveaux systèmes, cela va évoluer très vite »

Pour l’instant, près de neuf heures sont nécessaires pour recharger ce mastodonte produit dans les usines Volvo. « Pour une journée de travail, c’est tout à fait jouable. La durée de vie de la batterie peut varier en fonction du terrain. Pour le moment, il faut un peu de temps pour recharger les batteries. Nous sommes dans une phase de test, il faut s’approprier les choses », explique Vincent Augé, responsable de la logistique au sein du groupe Daniel.

Un investissement

Sur le marché, ces camions se vendent 356 000 euros pièce. En vue d’améliorer leur utilisation, le groupe Daniel prévoit de se doter de superchargeurs dans les prochains mois. Grâce à ces nouveaux dispositifs, le temps de recherche est raccourci. Une heure et demie suffit pour chercher les six batteries de l’engin qui dispose de 680 chevaux sous le capot.

Dans cet investissement qui dépasse le million d’euros, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a soutenu le projet à hauteur de 34 %.

Les camions électrifiés de cette taille sont encore rares. En France, moins d’une dizaine d’appareils de ce type sont actuellement en circulation. « Concernant ces véhicules, nous connaissons des évolutions depuis longtemps, cette fois nous sommes confrontés à une révolution. Nous sommes aux premiers stades de nouveaux systèmes, cela va évoluer très vite », prédit Christophe Choy, directeur commercial chez Volvo.

Selon les prévisions fournies par le constructeur, les batteries ont une durée de vie utile estimée à huit ans. Une fois démontés, ceux-ci sont ensuite utilisés pour le stockage d’énergie. Cette seconde vie terminée, les batteries sont ensuite démontées et en partie recyclées sur des sites dédiés à cet usage, à Gand, en Belgique. Pour rappel, la marque suédoise ambitionne d’arrêter la vente et la construction de véhicules thermiques dans les décennies à venir.

 
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