Pascal Rossignol / REUTERS
Le groupe produit ses propres moteurs électriques, onduleurs et transmissions en France afin d’équiper une partie des 5 millions de véhicules électriques qu’il souhaite vendre en 2030. Mais le marché est compliqué, et Stellantis prêt à s’adapter.
Envoyé spécial à Trémery (Moselle)
Chez Stellantis, tout est désormais en place pour faire tourner à plein régime les chaînes d’assemblage des véhicules électriques Fiat, DS, Peugeot, Citroën, Opel et Jeep : les moteurs, les onduleurs (qui convertissent le courant continu de la batterie en courant alternatif pour faire fonctionner le moteur), les transmissions… Et même les batteries ACC bientôt produites à Douvrin.
À Trémery (Moselle), la première usine de moteurs diesel au monde construite par PSA en 1979 est en pleine reconversion. Quelque 2 400 personnes travaillent encore dans l’entreprise d’origine. Parallèlement, Stellantis s’associe, en 2018, au japonais Nidec dans une joint-venture baptisée Emotors, afin d’inventer et de produire en série les moteurs électriques et onduleurs les plus compacts possibles, les moins consommateurs en matériaux critiques et à un coût compétitif. . Le groupe prévoit de vendre 5 millions de véhicules 100 % électriques en Europe en 2030.
Une capacité de production de 1 million de moteurs et variateurs
” Ces…
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