Zurich (awp) – La Bourse suisse a subi l’onde de choc venue d’outre-Atlantique mardi à l’ouverture, tandis que les principaux indices américains ont terminé en baisse lundi soir. Les craintes d’une escalade régionale du conflit au Moyen-Orient ainsi que la perspective de voir la baisse des taux s’éloigner, en raison d’une consommation intérieure robuste aux Etats-Unis, ont provoqué une consolidation à Wall Street.
En termes d’actualité macroéconomique, en Chine, le PIB a augmenté de 5,3% au premier trimestre, un taux de croissance beaucoup plus rapide que prévu. Les investisseurs s’intéresseront également à la production industrielle du mois de mars aux Etats-Unis, au baromètre des investisseurs ZEW en Allemagne ainsi qu’à un rapport sur le chômage et l’emploi au Royaume-Uni.
À l’ordre du jour d’aujourd’hui figurent également la publication de prévisions économiques mondiales, ainsi qu’un rapport sur la stabilité de la finance mondiale par le Fonds monétaire international (FMI).
Vers 09h11, le SMI reculait de 1,2% à 11.260,58 points, le SLI abandonnait 1,4% à 1843,41 points et le SPI reculait de 1,1% à 14.926,65 points. Parmi les 30 valeurs stars, seule SGS (+1,6%) était dans le vert.
Le spécialiste de l’inspection et de la certification a été motivé par une recommandation relevée par JP Morgan à « surpondérer », après « neutre ». Les perspectives de croissance, ainsi que de redressement des marges, sont attractives.
Sika (-1,8%) voit son chiffre d’affaires progresser sur les trois premiers mois de l’année, porté notamment par l’acquisition du spécialiste allemand des activités d’étanchéité MBCC. Les objectifs financiers du groupe zougois ont été confirmés.
UBS a chuté de 2,8%. La presse a fait état de l’augmentation significative des fonds propres nécessaire à la suite de la fusion avec le Credit Suisse. La ministre des Finances Karin Keller Sutter a confirmé que le montant pourrait être de 15 à 25 milliards de dollars supplémentaires en capital supplémentaire. L’autre valeur bancaire Julius Bär (-2,8%) a également fortement chuté.
Nestlé (-0,2%) a résisté, tandis que les deux autres poids lourds Roche (-0,7%) et Novartis (-0,9%) ont chuté plus fortement.
Novartis a signalé avoir réussi à réduire la protéinurie chez les patients atteints de néphropathie à immunoglobuline A (IgAN). Selon un communiqué publié lundi soir, le produit a montré une réduction cliniquement importante et statistiquement significative de la protéinurie de 38,3 % par rapport au placebo.
Traitées hors dividende, Swiss Re recule de 6,2% (dividende : 6,80 francs suisses) et Straumann recule de 3,0% (dividende de 0,85 francs), plaçant les deux valeurs en queue de peloton, aux côtés de Logitech (-3,2%). Ce dernier a limité ses pertes après avoir perdu la veille 6,4% en clôture suite à une recommandation de vente de Morgan Stanley.
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