de belles adresses à la croisée des chemins

de belles adresses à la croisée des chemins
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Deux établissements doivent être réinstallés sur la Grand-Place. Tout d’abord, la sandwicherie « La Douce Heure » (85 m2) pour laquelle le fonds de commerce demandé est de 28 500 €. Le rez-de-chaussée commercial offre une capacité de 24 personnes assises et une terrasse de 30 m² pouvant accueillir 32 personnes assises.

Du même côté de la Grand-Place, orienté plein sud, un autre établissement est à vendre (39 000 €) : « Au Soleil » en activité depuis plus de trente ans. Le café (75 m2) peut accueillir 60 personnes en intérieur et 100 personnes en terrasse.

Au Mont-Saint-Aubert, un lieu bien connu changera de mains : Les Pèlerins. A quelques mètres de la partie sommitale du Mont qui a fait l’objet de très importants travaux de revitalisation, la rue Géo Libbrecht, le restaurant dispose d’une terrasse ensoleillée (pour 90 personnes) d’où les clients ont une belle vue sur Tournai et ses environs. ​​demandé pour le fonds de commerce : 215 000 €.

“Nous recherchons juste quelqu’un pour continuer l’activité”

Autre affaire à livrer : celle de « L’Ancienne Poste » en activité depuis près de vingt ans le long du boulevard des Déportés à proximité de la gare de Tournai. Prix ​​demandé : 325 000 €. L’établissement peut accueillir 110 personnes.

Toujours dans le quartier de la gare, à l’angle du Boulevard des Nerviens et du Parc Crombez, KS Fast Food existe depuis plusieurs années déjà. L’affaire (140 000 €) comprend la totalité de la surface (157 m2 avec 45 places assises) et tous les équipements d’accueil.

“Le restaurant ne ferme pas, nous recherchons juste quelqu’un pour poursuivre l’activité.” C’est ce qu’a écrit sur sa page Facebook le restaurant « L’Arche de Noé », en activité depuis vingt ans, pour faire taire les rumeurs nées à l’annonce de la vente. Le fond de commerce (clientèle, mobilier, matériel) est à vendre pour 75 000 euros. Situé rue des Campeaux, l’établissement de 130 m² peut accueillir 40 convives. Il est également possible d’ajouter une quinzaine de couverts à la place du coin salon. “L’entreprise est disponible immédiatement, un accompagnement est possible”.

Une relance commerciale même dans le piéton tournaisien : “C’est un travail de longue haleine”, insiste Caroline Mitri

Pietro Zingarelli aspire à prendre une retraite bien méritée. Né au début des années 1980 boulevard des Nerviens, le restaurant italien « Chez Pietro » a migré dans l’ancien cinéma Multiscope Palace, rue de l’Hôpital Notre-Dame, pour un bail de 18 ans. Le retour aux sources de la marque remonte à 2013. Le prix indicatif de cession du fonds de commerce (sous forme d’apport d’actions) est fixé à 200 000 €. L’établissement peut accueillir 58 places assises en intérieur et 50 en terrasse.

Une autre institution tournaisienne est également cédée depuis longtemps pour cause de départ à la retraite : la friterie Fritagogo, établie rue du Bourdon Saint-Jacques. Prix ​​indicatif de cession du fond de commerce : 425 000 euros (faire offre). L’établissement entièrement équipé offre une superficie de 170m² pour accueillir près de 95 places assises. “L’entreprise restera ouverte jusqu’à la reprise et les propriétaires actuels proposent d’accompagner les repreneurs pendant une période de transition ».

Le restaurant La Mignonnette doit être reporté pour cause de maladie. ©EdA

Réputée (notamment) pour ses cocottes de moules, La Mignonette est également disponible depuis quelques semaines. Ce restaurant situé boulevard du Roi Albert doit son nom à la collection de petites bouteilles de Robert Delvigne (il en possède plusieurs milliers, dont certaines sont exposées dans l’établissement) qui a ouvert l’établissement il y a une trentaine d’années. . Il y a une dizaine d’années, son frère Michel a repris l’affaire mais la maladie ne lui permettait plus de poursuivre l’activité. « En attendant que quelqu’un reprenne ce restaurant qui compte beaucoup pour nous, je continue de le diriger avec une bonne équipe »explique Robert Delvigne.


Plus difficile aujourd’hui de vendre une entreprise

Est-ce une nouvelle tendance de voir autant de transactions se faire en même temps ? Non. Cela a toujours existé même s’il peut arriver qu’une génération de traders décide de quitter le métier plus ou moins en même temps. Ce qui change, c’est la société, le comportement des clients, le contexte économique, nous dit Michel Van Neste (agence Primo). “J’ai dix-huit ans d’expérience. Je constate qu’avant, il était plus facile de transmettre une entreprise grâce à un financement bancaire basé sur les chiffres comptables des trois dernières années. C’est beaucoup plus difficile aujourd’hui. Les banques veulent des garanties très solides ».

Christopher Depauw (Immo Léco) fait le même constat. « Il y a toujours des candidats pour reprendre une entreprise, surtout lorsqu’il s’agit d’une marque connue et appréciée. Mais les banques hésitent à vous faire confiance pour investir dans une entreprise, à moins que vous n’ayez des apports personnels importants ». M. Depauw constate également que de nombreux acheteurs potentiels ne connaissent pas trop les aides financières qu’ils peuvent obtenir, ni les bonnes qui peuvent les aider dans leur projet. “Il existe des organismes comme Wapinvest, ou CCIWapi, où des personnes, parfois des entrepreneurs à succès, peuvent donner de bons conseils et aider à monter un dossier. Il existe des possibilités de garantir une partie des prêts. Mais beaucoup de gens ne sont pas conscients de tout cela. C’est dommage. Je pense que les municipalités et la direction du centre-ville devraient fournir davantage d’informations.

La patience, et le besoin parfois de revoir à la baisse ses attentes

Les agents immobiliers notent généralement qu’il faut aujourd’hui être extrêmement patient lorsqu’on vend une entreprise. “Il convient de réfléchir longuement à cette question. Une entreprise doit encore valoir de l’argent sans le patron d’avant la reprise. J’ai vécu de bonnes transitions, comme lorsque le Point G à Mouscron a continué son activité sans bouleverser le concept de base. Mais il faut se poser les bonnes questions : est-ce que beaucoup de clients vont principalement au bistro pour voir le patron ? Le concept est-il toujours dans l’air du temps ?, etc.”, témoigne Christopher Depauw (Immo Léco).

Des patrons qui n’ont pas encore tout à fait atteint l’âge de la retraite décident néanmoins de relancer leur entreprise alors que celle-ci est encore en plein essor. “Il y a parfois du découragement face à beaucoup de démarches administratives et comptables à effectuer après déjà de nombreuses heures de travail passées au restaurant, et face à la difficulté de trouver du personnel et/ou au manque de sérieux de certains salariés »dit Christophe Depauw.

Michel Van Neste est d’accord : «Certains traders doivent être extrêmement patients ; ils doivent parfois revoir leurs attentes à la baisse avant de revendre leur entreprise. Et on risque d’être très déçu, voire frustré, au terme d’une belle carrière à la tête d’une maison de renom. La situation a changé, et pas seulement pour le secteur hôtelier. J’ai connu un salon de coiffure qui se vendait 25 000 euros ; aujourd’hui, le commerçant serait content s’il recevait 2 500 euros. Sur le papier, une entreprise vaut peut-être 200 000 euros, mais combien de banques sont prêtes à prêter cette somme juste pour permettre à l’acquéreur de travailler ?

« Dans beaucoup de restaurants, on vient pour celui qui cuisine. Le reste c’est du vent. Aux yeux d’un acheteur, ou d’une banque, il faut qu’il y ait une récurrence dans l’activité, il faut aussi que les clients suivent pour le produit et pas seulement pour le commerçant. a déclaré Michel Van Neste. “Ce qui est évident pour certains commerces l’est moins pour la restauration, à moins d’être dans un lieu où la récidive est quasiment certaine, à proximité d’écoles pour une friterie ou une sandwicherie, dans un lieu touristique pour un restaurant… »

 
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