Plus éthiques et moins chers, les diamants synthétiques ont le vent en poupe – rts.ch

Plus éthiques et moins chers, les diamants synthétiques ont le vent en poupe – rts.ch
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Les diamants synthétiques sont de plus en plus appréciés des bijoutiers, notamment grâce à de nouvelles techniques de fabrication qui rendent leur aspect impossible à distinguer des diamants naturels. Bien qu’ils offrent un choix plus éthique, ils sont moins durables.

Placés l’un à côté de l’autre, les deux diamants apparaissent parfaitement identiques. Or, l’une d’entre elles s’est formée sous terre, au fil des millénaires, et l’autre, en laboratoire, sous l’effet de la chaleur, de la pression et des gaz.

« À l’œil nu, les différences sont imperceptibles entre un diamant synthétique et un diamant naturel. Ce sont chimiquement les mêmes matériaux que les pierres naturelles», explique Ulrika D’Haenens-Johansson, directrice de la recherche sur les diamants à l’Institut de gemmologie des États-Unis, mardi à 12h45 de RT.

Des diamants plus éthiques

Ce qui différencie les deux diamants, c’est leur mode de fabrication mais aussi leur prix. En effet, un diamant artificiel de trois carats coûte environ 2’200 francs contre 22’000 pour une pierre naturelle.

Mais pour Page Neal, cofondateur de la bijouterie Bario Neal, au-delà du prix, c’est l’argument éthique qui joue. “Quand on utilise des matériaux qui ont causé du tort à autrui et à l’environnement pour créer un symbole d’amour, d’engagement ou d’identité, pour moi c’est contradictoire”, exprime-t-elle au micro de la RTS.

…mais potentiellement moins durable

En effet, les diamants naturels proviennent de mines où, bien souvent, les conditions de travail sont déplorables. C’est particulièrement le cas en Afghanistan. Les diamants synthétiques seraient donc une alternative à ce problème. Mais les pierres artificielles doivent encore provenir de laboratoires durables. « La plupart des diamants synthétiques présents sur le marché sont produits à l’étranger, avec une empreinte environnementale très élevée », explique Page Neal.

Car contrairement à l’extraction, la fabrication d’un diamant synthétique est très gourmande en énergie. La seule façon d’assurer la durabilité de votre produit est de prêter attention à son origine.

Les ventes de diamants synthétiques explosent aux États-Unis. En , la haute joaillerie fait progressivement son entrée sur ce marché.

>> Lire aussi : L’Inde au cœur du marché émergent des diamants synthétiques

Julia Zeder/hkr

 
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