A la Bourse suisse, le SMI reste sous les 11’500 points

A la Bourse suisse, le SMI reste sous les 11’500 points
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La Bourse suisse n’a pas réussi à se redresser jeudi et a terminé sur une note négative. Après une ouverture positive, le SMI a longtemps oscillé autour de la balance et de la barre des 11’500 points, avant de plonger nettement en dessous de ce niveau en deuxième partie d’après-midi et de finir un peu au-dessus du plus bas de la journée.

A Wall Street, les indices évoluaient en ordre dispersé dans la matinée calmés par un nouvel indicateur d’inflation, plus faible que prévu, et qui contrebalance la mauvaise surprise de mercredi, avant le début de la saison des résultats.

“Nous avons droit à un petit rebond”, après la baisse de la veille, a observé Peter Cardillo, de Spartan Capital. “Nous le devons aux prix de gros, qui ont moins augmenté que prévu.” L’indice des prix à la production PPI a augmenté de 0,2% en glissement mensuel en mars, soit moins que les 0,3% attendus par les économistes.

En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux d’intérêt à leur plus haut historique, tout en préparant le terrain pour une première baisse en juin face à une inflation en baisse et une économie atone.

Le SMI a terminé en baisse de 0,26% à 11.465,74 points, en baisse à 11.427,48 et en hausse à 11.537,57. Le SLI a perdu 0,28% à 1880,93 points et le SPI 0,21% à 15.127,32 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 16 ont chuté et 14 ont progressé.

UBS (-2,5%) termine en queue de peloton, derrière Swatch (-1,5) et SGS (-1,4%).

L’action UBS avait déjà souffert la veille dans la foulée de la publication par le Conseil fédéral des mesures prévues pour renforcer le régime applicable aux établissements jugés trop grands pour faire faillite.

L’autre banque, Julius Bär (-0,8%) a passé sans problème l’assemblée générale de ses actionnaires. Le président du gestionnaire de fortune, Roméo Lacher, a présenté ses « profondes » excuses suite aux déboires provoqués par la débâcle du groupe Signa.

Après avoir débuté en tête du classement, Givaudan (-0,7%) recule et tient même un moment la lanterne rouge. Le spécialiste des arômes et parfums a vu son chiffre d’affaires augmenter au cours du premier trimestre. Confiant jusqu’en 2030, la direction confirme ses objectifs.

La pharmacie et la chimie se partagent le haut du classement : Sandoz (+2,6%) précède le transporteur Roche (-11,2%) et Sika et Sonova (chacun +0,9%) sur le podium du jour. Le bon Roche (+0,8%) a remporté la médaille du chocolat.

Roche et son partenaire américain Eli Lilly ont obtenu le statut de « dispositif révolutionnaire » aux États-Unis pour un test sanguin destiné à détecter la maladie d’Alzheimer.

Les deux autres poids lourds Nestlé (+0,4%) et Novartis (-0,6%) ont évolué différemment.

Novartis propose 68 euros par action dans le cadre de son offre publique d’achat sur son modeste concurrent munichois, coté à Francfort. Le conseil d’administration de cette dernière recommande l’acceptation.

Le fabricant saint-gallois de vannes à vide TVA Group (+0,2%) a renoué avec la demande au premier trimestre, même si ses ventes ont reculé. Le groupe a enregistré des ventes en baisse, mais a bénéficié de la demande de ses clients asiatiques, notamment en Chine.

Sur un marché plus large, le concepteur de solutions de communication hospitalière Ascom (-0,6%) a remporté un nouveau contrat de cinq ans auprès du finlandais Istekki, dont les retombées financières sont de l’ordre de 6 millions d’euros.

L’assureur Helvetia (-0,2%) a enregistré une hausse de ses primes l’an dernier, mais le coût des sinistres a pesé sur la rentabilité du groupe saint-gallois. Les actionnaires recevront néanmoins un dividende majoré de 40 centimes à 6,30 francs par action.

Le laboratoire Idorsia (-26,0%) en difficulté chute fortement après avoir annoncé le report de la publication de ses résultats et voulu rembourser un emprunt convertible en tout ou partie en actions.

L’exploitant des remontées mécaniques Jungfraubahn (+8,4%) a enregistré l’année dernière un bénéfice record. Les actionnaires se verront offrir un dividende de 6,50 francs par action, après 3,60 francs pour 2022.

Le producteur de capteurs environnementaux et de débit Sensirion (+1,4%) a annoncé l’agrandissement de son site de production hongrois à Debrecen. Le montant de l’investissement n’a pas été précisé.

Le président du conseil d’administration de Softwareone (-2,5%) se dit prêt à examiner “toute offre d’achat équitable”. Il souligne qu’une vente précipitée de l’entreprise entraînerait une période d’incertitude et d’instabilité.

Le groupe industriel zurichois Sulzer (+0,2%) a inauguré une nouvelle ligne de production sur son site d’Easley, dans l’Etat de Caroline du Sud, destinée notamment à la production de pompes submersibles pour eaux usées. L’investissement s’élève à 10 millions de francs.

Les titres suivants ont été traités hors dividende : Autoneum (-2,2 ou -2,0 francs, dividende 2,50 francs), Meier Tobler (-1,0% ou -0,35 francs, dividende 1,30 francs), Vontobel (-5,0 ou -2,70 francs, dividende 3,00 francs). ) et Zoug Estates (-3,0% ou -55 francs, dividende 44,00 francs). (AWP)

 
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