le ministre de la Santé annonce une augmentation plus importante dans le secteur public que dans le secteur privé

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Dans une interview avec ÉchosMercredi 27 mars, le ministre chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, annonce que les tarifs payés par la Sécurité sociale pour les actes réalisés dans les hôpitaux publics augmenteront en 2024 de 4,3% et de 0,3% pour les établissements privés.

Ces augmentations de prix permettent « pour financer les augmentations de salaire et les primes, pour les soignants de garde par exemple », a expliqué M. Valletoux. Interrogé sur cette différence entre public et privé, l’élu de Seine-et-Marne explique dans cet entretien que « le secteur privé a connu une forte dynamique ces dernières années ».

« Cela explique que ses prix augmentent moins vite car la régulation des prix dépend aussi des volumes d’activité. La croissance de l’activité du secteur privé est forte et soutiendra logiquement les résultats financiers des établissements privés »poursuit-il en rappelant que le secteur privé “Bénéficié d’une partie de l’aide exceptionnelle de 500 millions débloquée en début d’année”.

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« Accompagnement spécifique » pour la médecine ou la pédiatrie

Alors que certains établissements de santé « n’ont pas retrouvé l’activité d’avant Covid dans tous les segments d’activité »selon M. Valletoux, il affirme qu’un « un accompagnement spécifique » est destiné aux secteurs « auxquels nous souhaitons donner la priorité, qu’il s’agisse de médecine, de pédiatrie, de greffes, de maternité, ou encore de soins palliatifs ».

La grille tarifaire des hôpitaux publics et privés pour 2024 aurait dû être publiée le 1euh Mars. L’exercice est délicat car le gouvernement a adopté une augmentation des dépenses d’Assurance maladie de 3,2 % dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale, largement insuffisante pour couvrir les hausses de tarifs de l’ordre de 10 % dont les hôpitaux publics et privés estiment avoir besoin.

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La semaine dernière, le front uni entre hôpitaux publics et hôpitaux privés s’est effondré. La Conférence des hôpitaux universitaires (hôpitaux universitaires publics) avait demandé au gouvernement de réévaluer plus fortement les tarifs des hospitalisations publiques que ceux des hospitalisations privées. La Fédération de l’Hospitalisation Privée avait décrit“offensant” cette application, « au regard du rôle essentiel de l’hôpital privé dans la prise en charge des patients ».

Le Monde avec l’AFP

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