Un préposé aux bénéficiaires admet avoir agressé sexuellement une patiente vulnérable

Un préposé aux bénéficiaires admet avoir agressé sexuellement une patiente vulnérable
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Un préposé aux soins de Terrebonne a reconnu avoir agressé sexuellement une résidente vulnérable d’un CHSLD ayant une déficience intellectuelle grave alors qu’il la lavait, en 2022.

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Jonathan Aubé, 37 ans, a plaidé coupable vendredi matin au palais de justice de Laval à une accusation d’agression sexuelle contre une femme de 66 ans, mais qui est âgée d’environ 10 ans en raison de son handicap.

La victime, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, présente également un trouble d’élocution important et une perte de mobilité des membres inférieurs.

Aubé a ensuite travaillé au CHSLD des Moulins, à Terrebonne, où il était notamment chargé de laver les résidents.

Le 7 mai 2022, un autre employé du CHSLD se met à sa recherche pour aider un résident de la ressource avec un appareil, sachant qu’il est habile avec le matériel informatique.

Elle a vérifié plusieurs pièces, en vain, avant d’entrer dans la chambre de la victime. Ne la voyant pas au lit, elle décida d’ouvrir la porte de la salle de bain, qui était fermée.

« Elle note que [la victime] est debout, nue, soutenue par l’ascenseur tandis que l’accusé est derrière elle avec son pantalon et son boxer baissés jusqu’aux genoux », mentionne-t-on dans le résumé concerté des faits lu dans la salle d’audience.

La salariée s’est immédiatement rendue au poste des infirmières pour signaler le comportement de sa collègue à la direction de l’établissement.

Aveux

Jonathan Aubé a alors raconté à un autre employé qu’il avait « eu des relations sexuelles » avec la résidente d’une soixantaine d’années.

La direction du CHSLD avait alors confirmé Journal qu’il avait été « licencié sur-le-champ ».

Lors d’un entretien vidéo avec les enquêteurs quelques jours après l’agression, la victime a mimé “les gestes pour expliquer que l’accusé lui avait pénétré le vagin avec ses doigts”. La rencontre fut cependant de courte durée, en raison des troubles du langage de la victime.

Des expertises ont également été réalisées sur les vêtements de la victime et sur les parties génitales d’Aubé, mais elles se sont révélées peu concluantes.

Tous les autres résidents du CHSLD avaient été rencontrés par la direction et aucune autre victime ne s’était manifestée.

Le préposé aux bénéficiaires a finalement été mis en examen en juillet 2022.

Des rapports présentiels et sexologiques ont été demandés par l’avocate de l’accusé, Me.e Marie-Josée Bellemare, afin d’évaluer la peine appropriée dans ce dossier.

Aubé reviendra devant le tribunal en juin prochain pour la suite des procédures.

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