Personne n’a été grièvement blessé, mais le 737 MAX 9 a dû effectuer un atterrissage d’urgence. Les images des passagers terrifiés assis à côté du trou béant en plein vol sont devenues virales dans le monde entier. Les passagers ont récemment reçu une lettre du FBI, qui enquête sur l’affaire, selon le Temps de Seattle.
« Je vous contacte car nous vous avons identifié comme possible victime d’un crime », écrit un agent de la police fédérale américaine dans ce document. « Une enquête criminelle peut être une entreprise de longue haleine et, pour plusieurs raisons, nous ne pouvons pas vous informer de son évolution pour le moment », ajoute-t-il.
Critique sévère de Boeing
Plusieurs boulons censés fixer le support du capuchon manquaient, selon l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui a imputé la faute à Boeing. L’avionneur a été particulièrement critiqué pour la lenteur de sa coopération avec les autorités.
Début mars, le NTSB avait expliqué qu’il n’avait pas reçu certains documents importants, et que l’entreprise n’avait toujours pas fourni les noms des salariés ayant travaillé sur la pièce en question. “C’est absurde que deux mois plus tard, nous n’ayons pas cette information”, a dénoncé la présidente du NTSB, Jennifer Homendy, auprès des parlementaires américains.