De la VAE rapides (vélos électriques rapides) ultra haut de gamme pour les cyclistes exigeants. De la « des petits bijoux technologiques » Pour « plus de sécurité, de confort et de plaisir. » Et peut-être le meilleur moyen de se rendre au travail, surtout si la distance est longue, en évitant les embouteillages… Les vélos électriques Spectre, c’est un peu tout ça, selon Maarten Baert, le fondateur de cette start-up flamande à Gand. « J’avais créé ma première entreprise dans le domaine de la publicité mais j’ai ensuite choisi de me lancer dans le secteur de la mobilité, qui m’a toujours fasciné »dit-il aujourd’hui.
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Soutenu dans un premier temps par des investisseurs privés bénéficiant ensuite de financements bancaires et d’aides du business angelsSpectre a démarré ses activités fin 2022. Contrairement à un autre fabricant de vélos belge, Cowboy, Spectre s’est positionné directement sur le segment haut de gamme : les deux vélos que l’entreprise commercialise ont des prix d’environ 9.000 euros (Spectre 1) et 10.700 euros. (Spectre 1 Long Range, plus puissant et avec la plus grande autonomie) qui ne conviennent pas à tous les budgets. « C’était évidemment un choix stratégique majeur et il a fait l’objet d’une longue réflexion. Nous avons considéré qu’il y avait plus de possibilités et d’espace en arrivant avec des produits à haute valeur ajoutée sur ce segment.explique Maarten Baert. Sur les produits plus « grand public », la concurrence est très forte et certaines marques, comme Decathlon, ont une force commerciale difficile à égaler.», note le PDG de Spectre. Dans son segment d’activité, Spectre fait néanmoins face à un concurrent de taille, Stromer, leader mondial du VAE rapides électrique mais dont la portée est plus large que celle de la start-up gantoise.
Un véritable tableau de bord
Les deux vélos électriques de Spectre peuvent atteindre 45 km/h mais doivent être immatriculés et assurés, au moins dans le cadre d’un RC familial. Ils ont le même design soigné. La plupart des éléments – cadre, fourche, tige de selle – sont en carbone, pour ne pas alourdir la machine (le modèle de base pèse environ 20 kilos). Un véritable tableau de bord est intégré au guidon. Il fournit des informations sur la route mais aussi, grâce à sa connexion 4G, les prévisions météo ou encore un lecteur Spotify.
Au rayon « sécurité », la dernière version de ces deux vélos propose plusieurs innovations : un radar arrière avertit de la présence de véhicules en approche – avec un aperçu de la position de ce véhicule par rapport au vélo ; des informations en temps réel sur les limitations de vitesse sont affichées sur le tableau de bord – vous n’êtes donc pas flashé dans 30 zones ; l’assistance peut également être programmée pour s’arrêter à 30 km/h ; et les éléments graphiques du tableau de bord s’adaptent en fonction du jour ou de la nuit, afin de rester lisibles en toutes circonstances.
mouetteNos vélos sont particulièrement bien adaptés à la topographie wallonne, avec parfois de longues distances pour se rendre au travail.
Si l’entreprise Spectre s’est d’abord développée sur son marché régional – elle compte aujourd’hui environ 35 revendeurs en Flandre – elle a commencé à explorer de nouveaux territoires. Un magasin situé sur le site de Tour & Taxis revend ses vélos à Bruxelles. Des accords avec des « dealers » ont été conclus aux Pays-Bas et en Suisse. Mais la Wallonie reste pour l’instant une terre inconnue. « Nous recherchons les bons partenaires pour pouvoir nous développer là-bas. D’autant que nos vélos sont particulièrement bien adaptés à la topographie wallonne, avec parfois de longues distances pour se rendre au travail »précise Maarten Baert.
Rentabilité attendue d’ici mi-2025
Attention : Spectre assemble ses vélos en Belgique, sur son propre site (à Wondelgem) où travaillent deux personnes (pour un total de 6 dans l’entreprise). Si les cadres de vélos proviennent d’Asie, d’autres éléments sont fabriqués en Europe. Quant au tableau de bord, il a été conçu et réalisé en Belgique.
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La start-up flamande a fait sensation sur le marché en 2023, en vendant un peu plus de 100 vélos l’année dernière. Son fondateur espère que la rentabilité pourra être atteinte à mi-exercice 2025, grâce notamment à l’extension de son réseau commercial.
