Par
Ansa
Traduit par
Cécile Herrero
Publié le
16 janvier 2025
« Aujourd’hui, sur la liste des choses à emporter en sortie, chaque enfant trouve un K-Way, mais si nous devenions une marque de luxe dans dix ans, ce nom ne serait plus là » : c’est le raisonnement de Lorenzo Boglione, vice-président du groupe BasicNet, qui a cédé 40% de la marque K-Way à Permira en octobre dernier.
A Milan, à l’occasion de la réouverture du flagship de la marque sportswear après des travaux d’agrandissement, Lorenzo Boglione a annoncé les prochaines étapes destinées à souligner le caractère iconique de la marque, mais aussi à célébrer son 60ème anniversaire.
Rendez-vous en février à Milan, lors de la Fashion Week Femme, pour le traditionnel défilé mais aussi pour une exposition, installée au musée Permanente et ouverte gratuitement au public, où la marque K-Way sera entourée d’autres marques dont le nom est en effet entré dans le vocabulaire, du Bic – synonyme de stylo pour tous – à Chupa Chups – que plus personne n’appelle désormais sucette – en passant par Rollerblade, nom commercial plus utilisé que les communs « rollers en ligne », jusqu’à Moon Boot, désormais synonyme de bottes. après-ski. Et puis Pongo, la marque emblématique de pâte à modeler en Italie, et Borsalino, la chapellerie historique dont le nom correspond au célèbre modèle de couvre-chef.
« Nous avons invité une quinzaine de marques qui, comme K-Way, donnaient leur nom à des objets, et nous avons impliqué un artiste pour chaque marque, dans une exploration culturelle qui, après Milan, fera le tour du monde, avec des escales à Paris, Séoul et Londres. », explique Lorenzo Boglione.
C’est précisément à Londres que K-way s’apprête à ouvrir un magasin phare sur King’s Road, première étape d’une expansion internationale visant principalement l’Europe. A ce jour, les marchés de référence pour la marque née à Paris sont l’Italie, la France et la Belgique.
L’avenir du groupe BasicNet, qui compte dans son portefeuille des marques comme Superga et Sebago, passe également par de nouvelles acquisitions, toujours de marques « avec une histoire et un produit emblématique, fort et reconnaissable comme le sont les nôtres ».
« Nous aimons », souligne Lorenzo Boglione, « l’idée de ne pas faire un produit de mode, notre défi est d’être toujours nous-mêmes, avec notre propre style. Un style qui doit forcément rester démocratique. Même avec l’entrée d’un fonds de luxe, rien ne change : notre produit de base est une veste à 140 euros, car K-Way est et veut rester une marque accessible.
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