Ils sont aux pieds des adultes branchés et des étudiants universitaires l’été, dans les grands centres urbains. Leur modèle phare de sandales à deux brides et semelles en liège est immédiatement reconnaissable, sans oublier les sabots en daim, très appréciés ces derniers hivers. Les chaussures Birkenstock sont devenues une véritable institution de la mode. Une réputation sur laquelle le constructeur allemand compte bien profiter. Birkenstock a demandé aux tribunaux que les modèles soient protégés à perpétuité – et reconnus comme « œuvre d’art unique ».
Les avocats de la marque ont ciblé des concurrents, comme Tchibo, accusés de proposer des modèles trop proches des modèles Birkenstock et de violer la loi sur les droits d’auteur, rapporte le quotidien britannique « The Guardian ». Cette loi confère, selon l’équipe juridique, aux créateurs de la sandale des droits d’utilisation exclusifs, comme elle le ferait pour tout artiste ou créateur. Les meubles de l’artiste franco-suisse Le Corbusier ont également bénéficié de cette protection, rappelle « The Guardian ».
Quatre modèles sont particulièrement concernés : Arizonala sandale classique qui a connu un regain de popularité grâce au film « Barbie ». Gizehporté entre les orteils. Madridle modèle avec une bride. Et le très fameux sabot Sabot Bostonque les célébrités et les amateurs de mode s’arrachent.
Birkenstock a déposé trois plaintes jeudi. La plus haute juridiction allemande doit se prononcer sur cette affaire. Deux arrêts antérieurs sont parvenus à des conclusions opposées en raison de questions sur l’utilisation du terme « art appliqué » en référence aux chaussures.
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