À neuf ans d’intervalle, le photographe Richard Dumas a capturé, dans la même salle de l’Hôtel Vauban, à Brest, des portraits du chanteur Christophe Miossec, qui ont illustré deux albums majeurs de sa discographie. Sorti en 1995, somptueusement réédité en 2020, Boire a lancé la carrière du Breton en giflé une scène française brutalement réveillée par la dureté de ses propos, ses guitares acoustiques et sa sensualité. En 2004, Miossec fête ses 40 ans avec la caresse inattendue de 1964, cinquième album dont les orchestrations mélancoliques au piano et aux cordes ont guidé les futurs classiques comme Brest ou je pars.
Réédité aujourd’hui sous forme d’un double vinyle et d’un double CD, 1964 (20 ans) permet, dans sa nouvelle version remasterisée, d’accéder pour la première fois aux séances que Miossec avait enregistrées avec l’Orchestre lyrique d’Avignon-Provence, quelques mois avant la production de son disque, pour ce qui fut un moment clé de sa création . Une belle manière pour les Brestois de conclure 2024, après de longs mois assombris par un cancer des cordes vocales. Avant un retour sur scène et une tournée 2025 qui débutera le 7 février, à Hérouville-Saint-Clair (Calvados).
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