Celui-ci révèle, en 2022, les violences récurrentes chez le jeune couple apparaissant proche de l’extérieur : « Il a vu rouge, il m’a frappé pendant dix minutes, je me suis mis par terre et j’ai juste pleuré. Mon cerveau était en mode éteint, j’avais l’impression d’être mort à l’intérieur. […] Il m’a totalement reprogrammé pendant deux ans. Après m’avoir frappé, il a réussi à me convaincre que c’était normal qu’un petit ami fasse ça à sa petite amie.
“Ça ne s’est pas du tout passé comme ça”, se désole Mehdi Mehdari, 21 ans. « Au fond, si nous avions un désaccord, c’était parce qu’elle était jalouse et ne voulait pas que je sorte. » Il avoue avoir « giflé », en réponse aux coups qu’il a reçus. « Je suis assez petite, je n’avais pas le dessus, elle frappe très fort… plus que moi. »
Cinq témoins cités par la défense
Il est insolent, pose des questions aux juges, rigole lors de la déposition d’une victime, qualifie chaque mention de son casier de « bêtise » ou d’erreur judiciaire (pour laquelle il n’a pourtant jamais fait appel)… Il ment à propos d’une histoire d’abri de jardin. , dans lequel il l’enferme pour la terroriser en lui brûlant des mèches de cheveux.
« Il n’y a pas de jardin derrière le stade Faidherbe [à Nevers]ce sont des entrepôts de la SNCF», assure-t-il avec un large sourire satisfait. Oui, il existe bien des parcelles cultivées, entre le terrain de football et la voie ferrée, mais le tribunal ne s’en rend pas compte.
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