News Day FR

Le Roi Lion”, “Jamais sans mon psy”

Sorties cinéma

« Mufasa : Le Roi Lion », « L’hiver à Sokcho » : quels films voir cette semaine ?

Voici les derniers films de Noël. Une suite du « Roi Lion » qui se déroule en réalité bien avant. Et des comédies françaises avec Clavier ou des dindes, au choix.

Publié aujourd’hui à 9h29

Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.

BotTalk

« Mufasa : Le Roi Lion »

L’original “Le Roi Lion” date de 1994. En 1998, il a eu droit à une suite, au succès bien moins planétaire, et, en 2019, à un remake en animation numérique 3D. “Mufasa : Le Roi Lion”, également réalisé en images photoréalistes, n’est en aucun cas une suite, mais au contraire un préquel, que l’on peut désormais aussi appeler une ante-suite. C’est un conte oral, que Rafiki raconte ici à Kiara, fille de Simba et Nala, l’histoire de son grand-père Mufasa et de son grand-oncle Scar. Vous suivez ?

À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Autoriser les cookiesPlus d’informations

Le film n’est de toute façon pas très difficile à comprendre. Avec son casting de voix cinq étoiles – on s’amusera à reconnaître Mads Mikkelens, Seth Rogen ou encore Beyoncé –, ses images à peu près sympathiques (on préférera l’animation traditionnelle), ses chansons plates et sa morale attendue, le film est cohérent avec ce que on peut s’attendre. Regardable mais pas génial. PGA

Note: **

•= haineux, °= à vos risques et périls, *= bon, **= intéressant, ***= excellent, ****= chef-d’œuvre

«L’hiver à Sokcho»

Pour son premier long métrage, le réalisateur franco-japonais Koya Kamura adapte le roman à succès de la jurassienne Elisa Shua Dusapin et respecte son esprit. On y retrouve l’ambiance hors saison de Sokcho, station balnéaire de Corée du Sud, théâtre de l’étrange relation qui se noue entre la réservée Soo-Ha (Bella Kim, très juste dans son premier rôle) et une quadragénaire bourrue. (Roschdy Zem impeccable). La première est partagée entre son travail dans un hôtel modeste et son petit ami, qui rêve de mannequin. Elle couche aussi périodiquement avec sa mère, poissonnière, qui l’a élevée seule. Elle n’a jamais vu son père français. Le second, designer normand bien connu, vient dans cette pension chercher calme et inspiration.

À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Autoriser les cookiesPlus d’informations

Dans ce film intimiste, tout dépend de l’ambiance, entre sons, images de cette ville endormie et attention portée aux gestes ou au poisson cuit. Ces solitudes qui tentent de s’apprivoiser dessinent une quête d’identité pleine de promesses, tout en évitant un happy end convenu. IRC

Note: ***

•= haineux, °= à vos risques et périls, *= bon, **= intéressant, ***= excellent, ****= chef-d’œuvre

«Tout ce que nous imaginons comme lumière»

Le quotidien de deux infirmières de Mumbai, piégées dans une existence ingrate, qui se découvrent lors d’un voyage en forêt. Délicat, attentif, prudent et sensible, mais pas transcendant. Par une cinéaste qui s’est fait un nom dans le documentaire.

À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Autoriser les cookiesPlus d’informations

Ce film de Payal Kapadia a fait sensation à Cannes où il a remporté le Grand Prix du Jury. C’est vrai qu’on découvre la démarche d’un cinéaste indien qui n’est pas sans rappeler le look de certains maîtres comme Satyajit Ray ou Mrinal Sen, pour ne pas les citer. Très prometteur. PGA

Note: **

•= haineux, °= à vos risques et périls, *= bon, **= intéressant, ***= excellent, ****= chef-d’œuvre

“Jamais sans mon psychologue”

Avons-nous ri ne serait-ce qu’une seule fois ? Difficile de répondre par la positive. Cette comédie de quiproquos, dans laquelle Clavier, psychologue réputé, découvre que sa fille s’apprête à épouser le pire de ses patients, un Damien Leroy aussi envahissant que névrosé, et surtout que le gendre en question est va se présenter au 30ème anniversaire du mariage des darons, se concentre sur les oppositions. En l’occurrence entre deux tempéraments comiques.

À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Autoriser les cookiesPlus d’informations

Ou un Clavier bouillonnant et stressé, doté de ses mimiques habituelles, face à un Baptiste Lecaplain surtout connu pour ses spectacles. Les étincelles ont le même effet que l’explosion d’une bombe de table. Ils sont éphémères, discrets et disparaissent rapidement. Comme ce film d’Arnaud Lemort, habitué de ce type de comédie. Son « Ibiza » était déjà très faible, ce nouveau film est dans la même veine. PGA

Remarque : °

•= haineux, °= à vos risques et périls, *= bon, **= intéressant, ***= excellent, ****= chef-d’œuvre

« Un Noël en famille »

Repas de Noël et règlements de comptes en famille vont souvent de pair. Dans ce film, la présence de parents traditionnels – dinde, foie gras – et d’enfants plutôt végétaliens (certes pas tous, mais on ne va pas tout dévoiler) laisse présager des retrouvailles explosives. D’autant que la mère (Noémie Lvovsky) est maire et qu’un concurrent tente de la faire tomber avec une pétition en ligne, que la cadette installe un cochon dans le jardin et que les décorations de Noël du village sont démontées.

À ce stade, vous trouverez du contenu externe supplémentaire. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles leur soient ainsi transmises, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.

Autoriser les cookiesPlus d’informations

Le problème, c’est que ce film de Jeanne Gottesdiener ne semble jamais vraiment démarrer. Disputes, désastres, tout est commencé puis s’arrête à mi-chemin. Comme si nous (producteurs ? scénaristes ?) avions peur des excès en tous genres. Mais la comédie, qu’elle soit brillante ou de mauvais goût, est précisément l’art de l’excès. Démesure. Même la destruction. Bref, des promesses non tenues. PGA

Remarque : °

•= haineux, °= à vos risques et périls, *= bon, **= intéressant, ***= excellent, ****= chef-d’œuvre

Pascal Gavillet est journaliste à la section culturelle depuis 1992. Il s’occupe principalement du cinéma, mais il écrit également sur d’autres domaines. Surtout les sciences. A ce titre, il est également mathématicien.Plus d’informations @PascalGavillet
Caroline Rieder est journaliste à la rubrique culture-société depuis 2013. Elle s’occupe notamment de la littérature francophone, mais s’intéresse également à la littérature jeunesse, et à divers sujets culturels et sociétaux. Plus d’informations @caroline_rieder

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

0 commentaires

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :