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Hirondelle et Ina du Rib ont bien travaillé

Deuxième et quatrième de la dernière édition du Prix de Cornulier, Hirondelle de côtes et Ina tu Ribs croisera à nouveau le fer samedi à Vincennes pour le Prix Jules Lemonnier. Comme ce fut le cas l’hiver dernier, Ina tu Ribs sera associé à Jean-Loïc Dersoir et Hirondelle de côtes à Noé Perron.

« Ce Prix Jules Lemonnier sera un test pour Ina du Rib, explique l’aménageur ornais. La course nous permettra de voir où elle se trouve exactement. Après avoir souffert d’une tendinite en mars à cause d’un problème au genou gauche qui lui a causé une élongation à l’avant-pied droit, elle a été longuement arrêtée et n’a repris le travail qu’en septembre. Elle a couru proprement lors des trois parcours qu’elle a complétés au harnais, mais elle manque de maniabilité dans cette spécialité et elle s’est rapidement retrouvée en queue de peloton. Elle s’est rapprochée dans la montée, mais logiquement elle n’a pas pu terminer. Elle a bien travaillé dimanche matin et me semble vraiment bien, mais je pense qu’elle a encore besoin de courir. Hirondelle du Rib a un très bon physique et un très bon mental. Elle oublie les courses difficiles qu’elle fait parfois et se remet au combat. Contrairement à Ina du Rib qui est une jument tendue, elle est très froide. En dehors des meetings d’hiver, elle court régulièrement sans travailler dur. Elle est en forme depuis quelques semaines et elle a également bien travaillé dimanche matin. Les 2 175 mètres ne seront pas trop loin pour elle samedi, mais j’espère quand même la voir bien courir. Si tout se passe bien, tous deux disputeront ensuite le Prix du Calvados avant de s’élancer dans le Prix de Cornulier dans lequel ils devraient être déferrés contrairement aux deux épreuves préparatoires.

Hirondelle et Ina du Rib entourent leur mentor, assez fières, et prennent la pose

© JEAN-CHARLES BRIENS

Une bonne initiative et une situation anormale

Six jours après le grand rendez-vous des « Courses Cornulier », la spécialité du trot monté sera à nouveau à l’honneur samedi prochain à Vincennes à l’occasion de ce Prix Jules Lemonnier, qui devrait réunir une partie des spécialistes sous la selle. « La journée qui a été proposée dimanche dernier est une très bonne initiative, analyse Joël Hallais. J’ai fait campagne dans ce sens lorsque j’étais au comité du code et des programmes avec Yves Dreux. Promouvoir ainsi nos courses de trot monté pour créer un événement est une bonne chose, tout comme réunir dans une même journée les critériums qui se disputaient parfois dans l’indifférence générale. En revanche, le raccourcissement de la distance du Prix de Normandie et du Critérium des 5 Ans est à mon avis regrettable. Les cent cinquante premiers mètres, parcourus en montée, étaient importants dans ces courses. Je ne comprends pas cette décision. Pour moi, le Prix de Normandie sur 3 000 mètres était une épreuve parfois plus difficile à remporter que le Prix de Cornulier. C’était une véritable référence dans la carrière d’un cheval. Même si le vacarme de départ pour les 3 000 mètres n’était pas simple, cela pouvait s’arranger à mon avis.»

Quant au changement d’usage du fouet, Joël Hallais se sent visiblement moins concerné depuis qu’il a mis fin à sa carrière de pilote le 18 juillet après sa victoire au Mont-Saint-Michel au sulky de Jetez-vous une côte. “Cela dit, je trouve toujours que nous suivons de plus en plus le modèle suédois. Plutôt que ces nouvelles réglementations au fouet, j’avoue que j’aurais préféré qu’on réponde à la demande des professionnels français qui réclament depuis près de quinze ans les autorités pour que les performances des trotteurs étrangers venant courir en soient mises à jour sur le site Trot. Lorsqu’un entraîneur fait une déclaration de partants dans une épreuve européenne et veut voir contre qui son cheval va courir, il n’a absolument aucune information. Il est incapable de terminer l’épreuve et d’étudier les performances étrangères des chevaux contre lesquels il va courir. C’est totalement anormal. Le problème pourrait être simple à résoudre. Si l’inquiétude vient d’entreprises étrangères qui ne veulent pas communiquer à la France les performances des chevaux qui viennent courir sur notre sol, alors ces chevaux ne seront pas autorisés à y courir. Tout simplement ! »

Le débat est lancé.

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