(Photo credit: Émilien Bornet)
Le Théâtre Indocile de Sion, toujours dirigé par Stéphane Albelda, présente pendant ces trois jours une mise en scène époustouflante d’une adaptation des Troyennes d’Euripide par Flavie Tapparel, cette pièce grecque qui fut également abordée par le philosophe français Jean-Paul Sartre qui allait ont certainement applaudi cet extraordinaire succès auquel ont participé cinq actrices, un comédien et trois danseurs, dont la présence dense n’a pu échapper aux spectateurs.
Décrire la tragédie présentée avec une actualité brûlante est impossible, je ne m’y lancerai donc pas, me contentant de dire à tous ceux qui décident de l’accès des troupes de théâtre aux plus grands théâtres de Suisse romande, et qui plus est, qu’ils s’en inspireraient pour partez à la recherche de l’enregistrement confidentiel de la chose qu’a faite la société Contheysanne PERL PROD ce jeudi dernier.
Dire que Cassandre était incroyable (une «bombe» selon un pianiste au premier rang), qu’Hélène, Hécube, Andromaque, le méchant messager grec tué et tous les autres ont magnifié l’adaptation faite par deux Valaisannes qui étudient à l’Université. de Fribourg est une vérité qui ne sera pas contestée par la centaine de privilégiés qui ont assisté à la représentation ce samedi soir.
Dans un mot d’esprit saisissant, le réalisateur valaisan de Cervsntès et Molière a observé que les actrices de Parhélia n’étaient pas drôles, voulant par ce mot simplement souligner la force tragique dégagée par ces jeunes actrices engagées et passionnées. et dont l’idéal de vie, j’ose parier, n’est pas prêt de s’éteindre.
Je ne sais pas qui a conçu les costumes – crochetés – et les tatouages des Femmes de Troie, mais je leur donne ici mes derniers mots pour leur attention exclusive :
EXCELLENT.
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