La quatrième édition du Festival international du film de la Mer Rouge, organisée du 5 au 14 décembre dans le quartier historique d’Al-Balad à Djeddah, célèbre la richesse et la diversité du cinéma nord-africain, expliquent les organisateurs dans un communiqué.
Avec une production annuelle moyenne de 50 films, répartis entre le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, le cinéma maghrébin remporte régulièrement des prix dans les grands festivals, touchant des millions de spectateurs à travers le monde. Il est actuellement projeté lors de la quatrième édition du Festival international du film de la Mer Rouge.
Présentant dix œuvres marquantes du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, cette édition met en lumière des histoires qui explorent des thèmes universels tels que l’identité, la résilience et les transformations sociales.
Le cinéma maghrébin, par sa capacité à raconter des histoires fortes, démontre une fois de plus son rôle de pont culturel.
En 2023, plus de 30 % des films arabes récompensés à l’étranger étaient issus de la région.
Antoine Khalife, directeur de la programmation des films arabes et classiques du festival, souligne que ces œuvres authentiques et profondes trouvent un écho bien au-delà de la région, affirmant la capacité des cinéastes maghrébins à toucher le public international.
Parmi les films sélectionnés figurent des œuvres de réalisateurs expérimentés comme Merzak Allouache et de jeunes talents prometteurs comme Mohamed Lakhdar Tati.
Les thèmes abordés reflètent l’évolution de la région et ses tensions sociales.
Les histoires oscillent entre introspection, humour existentiel et critique sociale.
Le festival propose une sélection de films en cours de réalisation tels que « Terre de Dieu » (Maroc, réalisé par Imad Benomar), « Chikha » (Maroc, réalisé par Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji) et « Aïcha » (Tunisie, réalisé par Mehdi M. .Barsaoui).
En favorisant les collaborations entre cinéastes arabes et en mettant en avant les voix émergentes, le festival s’impose comme une plateforme importante de dialogue interculturel.
Il illustre l’importance du cinéma comme vecteur de changement et de compréhension, tout en favorisant le rayonnement international du cinéma maghrébin.
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le quartier d’Al-Balad devient, le - du festival, un espace vibrant dédié au cinéma.
Le Festival International du Film de la Mer Rouge s’affirme ainsi comme un carrefour pour les cinéphiles et les professionnels du cinéma, tout en offrant une fenêtre captivante sur l’âme du cinéma maghrébin et arabe.
SL/SF/ac/APA
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