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Plastic Bertrand dévoile les coulisses d’« Ambiance 80 » : « On est comme une famille »

Infos RTL : Plastic Bertrand, Alec Mansion, vous venez nous parler de ce concert « Ambiance 80 ». Vous serez sur scène le 14 décembre au Country Hall de Liège, mais vous ne serez pas seul. Julie Pietri, Christian de Zouk Machine, Phil Barney, Jean Schultheis et Philippe Lafontaine seront également de la partie. A quoi ressemblera ce spectacle ?

Plastique Bertrand : Tout est dans le titre ! Ambiance 80, c’est un spectacle de 2h30 avec des musiciens incroyables, un décor fabuleux, des lumières fantastiques et surtout tous les hits des années 80. Les gens chantent à pleins poumons avec nous tout au long du spectacle.

2h30 de concert, est-ce vraiment une fête ?

Manoir Alec : Oui, ce n’est pas un concert qu’on écoute religieusement. C’est un concert où on chante avec nous. A chaque fois c’est différent, et c’est super émouvant de voir que, même après toutes ces années, ces chansons continuent de toucher les gens de toutes les générations. De nombreux jeunes viennent, parfois d’abord pour accompagner leur grand-mère, et maintenant ils demandent des autographes pour eux-mêmes. Ils y trouvent une légèreté dont ils ont besoin.

Plastique Bertrand : La tournée a débuté avec un public qui connaissait ces chansons à l’époque, mais petit à petit il s’est rajeuni. Aujourd’hui, c’est vraiment intergénérationnel, et ça crée une ambiance de folie.

On se retrouve souvent à chanter lors de ces concerts. C’est un peu l’idée ?

Plastique Bertrand : Exactement ! Par exemple, « Chantons » est une chanson des années 80, mais elle reste très actuelle. Dans un climat parfois anxiogène, elle incarne une certaine légèreté, et c’est ce que proposent ces chansons : deux heures pour se vider la tête et se faire du bien.

Vous chanterez vos tubes, bien sûr, mais aussi quelques surprises ?

Plastique Bertrand : Oui, il y aura des incontournables, mais aussi des surprises. On s’amuse à partager des duos, des morceaux piano-voix, des choses inattendues, parfois dans des styles très différents.

Plastic Bertrand, vous chantez « ça plan pour moi » depuis des décennies. Vous n’en avez pas assez ?

Plastique Bertrand : Jamais ! Je l’ai chanté peut-être 5 000 fois sur scène, mais à chaque fois, c’est unique : le public est différent, les musiciens aussi, et c’est toujours un plaisir.

Et toi, Alec Mansion ?

Manoir Alec : Les années 80 ont été une époque de liberté d’expression incroyable. Nous pouvions nous permettre n’importe quoi. Par exemple, « Confiance pour confiance » de Jean Schultheis, qui est un peu une chanson anti-amour, reste une chanson marquante. Ces années n’étaient pas formatées, et c’est ce que l’on retrouve dans cet annuaire.

Plastique Bertrand : Ce qui est génial dans ce spectacle, c’est la diversité. Chaque artiste apporte son propre univers : chanson française, reggae, punk… Il y a même un drôle de type de service ! Chaque entrée sur scène est différente, et c’est ce qui fait le charme de la tournée.

Et dans les vestiaires, quelle est l’ambiance ?

Plastique Bertrand : Nous sommes comme une famille. Tout le monde mène sa carrière en dehors de ces émissions, mais quand on se retrouve, c’est comme si on revenait à la maison. On rit, on partage, et nous avons tous la même ambition : que le spectacle soit fabuleux.

Manoir Alec : C’est un peu comme les Gipsy Kings. On chante tout le temps, même dans les loges. Après 10 ans de tournée ensemble, on continue de s’appeler lundi après un week-end de concerts !

Parmi toutes les chansons, laquelle fait exploser la salle ?

Manoir Alec : En fait, ce sont tous des hymnes. Mais « C’est haut pour moi » est à chaque fois un moment incroyable.

Plastique Bertrand : Ces chansons font du bien. Quand on quitte la scène, les gens ne disent pas « bravo », ils disent « merci ». C’est comme s’ils étaient des médicaments.

Pensez-vous que cette tournée durera encore longtemps ?

Manoir Alec : Un peu comme Molière : jusqu’à ce qu’on tombe ! Au début, je pensais que nous ferions trois ou quatre dates. Et puis, on s’est retrouvé au Stade de devant 80 000 personnes… Et aujourd’hui, c’est le public qui décide.

Plastique Bertrand : Ce n’est pas une fatalité, c’est un choix. Nous sommes heureux de faire cela et de rendre les gens heureux.

 
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