Ce dimanche 17 novembre, Maeva Ghennam a présenté « Rouge Rogue », un parfum qu’elle qualifie de « de niche », conçu avec l’aide de la parfumeuse Emna Doghri. L’influenceur, souvent au centre des débats, affirme que le prix est justifié par la qualité : « C’est un parfum fabriqué en France par le nez le plus célèbre du pays. Ce n’est pas n’importe quel parfum”a-t-elle assuré sur ses réseaux sociaux. Elle le compare même aux célèbres parfums de Louis Vuitton et Dior, en soulignant : “C’est un parfum de luxe qui dure mieux et coûte plus cher qu’un parfum classique vendu chez Sephora”.
Malgré ses explications, nombreux sont ceux qui peinent à comprendre le positionnement d’un produit aussi coûteux, destiné à une communauté majoritairement jeune et féminine.
Le label « niche » ne convainc pas tout le monde, d’autant que la société Black Ants, partenaire de l’influenceur, est une marque récente, avec un compte Instagram actif depuis seulement quelques semaines. « Entreprise ouverte en octobre 2024, un mois… et Emna Doghri meilleur nez de France ? Créez du buzz pour avoir un peu plus de visibilité pour un lancement de parfum (de niche) 200 euros et comparez-vous aux plus grands qui sont là depuis 1859 comme LV…», commente Sabrina sur Instagram.
Sur Twitter, les réactions sont tout aussi claires : “C’est à Dubaï qu’il fallait commercialiser ça, ici c’est la crise”ironise un internaute. D’autres n’hésitent pas à comparer Rouge Rogue à des parfums stars comme Pulse de Beyoncé, vendu autour de 70 euros, ou Chic de Céline Dion, autour de 45 euros.
Un buzz qui en cache un autre ?
Le scepticisme va au-delà du prix. Certains commentateurs remettent en question la sincérité des efforts de Maeva Ghennam, la soupçonnant de profiter de son large public pour des coups marketing sans lendemain. Un utilisateur a écrit : “Les gens sont à découvert le 15 du mois et vous venez nous parler d’un parfum à 200 euros”. Le doute plane également sur le véritable savoir-faire derrière la fabrication de Rouge Rogue, alors que la marque partenaire n’existe que depuis un mois.
En entrant sur un marché ultra-concurrentiel et en cherchant à se hisser au niveau des grandes maisons de parfums, Maeva Ghennam prend un pari risqué. Si certains followers de l’influenceuse salueront peut-être l’audace de son projet, d’autres estiment qu’elle a perdu de vue les attentes et le pouvoir d’achat de sa communauté.
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