NARRATIF – Compagnon inséparable de sa jeunesse, elle assura à Clint ses premiers succès amoureux mais le rejeta lorsqu’il voulut lui consacrer sa vie. Clint n’est peut-être pas un chanteur de country ou de jazz, mais la musique était un acteur majeur de son cinéma.
Cet article vient de Figaro Spécial « Clint Eastwood, le dernier des géants » . Découvrez la vie et l’œuvre de l’un des derniers géants d’Hollywood.
Tout commence en noir et blanc, comme dans un vieux film de Chaplin. Sauf que rien n’est silencieux ici. Le noir et blanc est ivoire et ce piano droit fabriqué en Allemagne, «Le piano de grand-mère Andy» comme Clint l’appelle affectueusement, c’est le meuble le plus précieux de la famille Eastwood. Il a été dans tous les mouvements depuis que Matthew et Lois Anderson, les arrière-grands-parents, l’ont offert à leur fille Jessie, la grand-mère de Clint, et il est probablement toujours à Carmel-by-the-house-Sea et toujours en bon état.
Tout commence en noir et blanc. Le noir et blanc est ivoire et le jeune de treize ans est irrémédiablement attiré par cet instrument qui sera son compagnon pendant de nombreuses années. Tout commence en noir et blanc. Noir comme les disques vinyles des musiciens de jazz préférés de sa mère, qu’elle écoutait avidement (Art Tatum et Fats Waller) et dont elle tente de reproduire à l’oreille les « 88 touches ». Il avait d’abord commencé par des solos expérimentaux au bugle ou à la clarinette avant de jeter son dévolu sur son grand ami, le piano familial, et de suivre ensuite quelques cours auprès d’un professeur de Berkeley. C’est donc par la mère qu’il tombe dans l’une des deux grandes passions…
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