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Éditorial métropolitain
Publié le
18 octobre 2024 à 16h27
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Applaudissements de lancement, ce vendredi 18 octobre 2024 de la 46ème édition de film, Ha Montpellier, avec une avant-première pour cette soirée d’ouverture (20h30) au Corum Opéra Berlioz à La vie d’abord de Francesca Comencini, un film franco-italien de 2024, avec Fabrizio Gifuni, Romana Maggiora Vergano, Anna Mangiocavallo.
Cinématographique, le Festival International du Film Méditerranéen a été fondée en 1979 par l’équipe du ciné-club Jean Vigo de Montpellier, extrêmement actif depuis le milieu des années 1950. A l’origine « Rencontres avec le cinéma méditerranéen », cette manifestation devient en 1989 le « Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier », introduisant dès cette date une section compétition.
« Un objectif culturel »
« Ce festival international poursuit un objectif culturel de connaissance des cinématographies du bassin méditerranéen, de la mer Noire, du Portugal et de l’Arménie. Elle facilite, dans un esprit de tolérance, des échanges, des conférences et des études sur les éléments communs qui relient ces cinématographies”, rappellent ses organisateurs.
Alors ce soir c’est au tour de Prima la Vita : c’est l’histoire de‘un père et sa fille qui habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle avec respect et sérieux, comme à un adulte, il l’emmène dans des mondes magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur Pinocchio. Un jour la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement s’efface.
Un peu plus tôt, ce vendredi, à 19h30, salle Joffre à Corum, inauguration deexposition Mon Dieu, comment suis-je tombé si bas ? Depuis Luigi Comencinien présence de Francesca Comencini, avec ce samedi 19 à 10h30, au Corum Joffre, une rencontre avec elle, animée par Julie Savary, responsable des projets cinéma d’Arte France.
Comme chaque année, une programmation au choix est présentée aux cinéphiles et à ceux qui souhaitent découvrir le cinéma méditerranéen sans frontières.
Le programme
Les avant-premières
Ce samedi 19 octobre, à 14h, Cinéma Diagonal. En présence du réalisateur
Le cas Nevenka par Icíar Bollaín (Espagne/Italie) Avec Mireia Oriol, Urko Olazabal : à la fin des années 1990, Nevenka Fernández, à 25 ans, est élue conseillère municipale du maire de Ponferrada, le charismatique et populaire Ismael Alvarez . C’est le début d’une descente aux enfers pour Nevenka, manipulée et harcelée depuis des mois par le maire.
17h30 Cinéma Diagonale. En présence du réalisateur, La pie du Marseillais Robert Guédiguian (France) Avec son actrice fétiche, la talentueuse Arianna Ascaride, Jean-Pierre DarroussinGérard Meylan, Grégoire Leprince-Ringuet : Maria n’est plus jeune et aide les personnes plus âgées qu’elle. Tirant par la queue du diable, il n’arrive pas à accepter sa condition précaire et, ici et là, vole quelques euros à tous ces braves gens dont il s’occupe avec un extrême dévouement… et qui, pour cette raison, ” adore Esso.
20h30 Corum – Opéra Berlioz. En présence du réalisateur et d’Alexandra Lamy
Luisa Viola par Éric Besnard (France). Escroquer Alessandra LamyGrégory Gadebois, Jérôme Kircher : en 1889 à la suite de l’institutrice Louise Violet. Envoyée dans un village de la campagne française, elle doit imposer des écoles républicaines, gratuites, obligatoires et laïques. Une mission qui ne le rend populaire ni auprès des enfants ni auprès des parents.
Dimanche 20 octobre. 14h00 Cinéma Diagonale. En présence du réalisateur, avec le soutien de la Région Occitanie en partenariat avec le CNC : Guérilla des Farc, l’avenir a une histoire de Pierre Carles (France) : sous l’égide de Canaguaro, la fiction de Dunav Kuzmanich sur le guérilleros des années cinquante, et de Rio Chiquito, le documentaire de Jean-Pierre Sergent et Bruno Muel sur la naissance des FARC, regard sur un demi-siècle de vie dans la brousse colombienne.
19h00 Corum – Opéra Berlioz. En présence du réalisateur
A toute vitesse par Lucas Bernard (France). Avec Pio Marmaï, Eye Haïdara, José Garcia : il est officier sous-marin tactique. Il est administrateur. Ils se rencontrent lors d’un arrêt. Mais leur aventure naissante doit soudainement prendre fin. Et là, il résiste ! Qui la suit ! Celui qui l’attaque ! Comme si on avait le temps de tomber amoureux à bord d’un navire militaire ! Mais l’océan Pacifique n’est pas assez grand pour le dissuader.
Longs métrages en compétition
Aïcha de Mehdi M. Barsaoui (France/Tunisie/Italie) Avec Fatma Sfar, Yasmine Dimassi, Nidhal Saadi : Aya, vingt ans, vit toujours avec ses parents dans le sud tunisien et se sent coincée dans une vie sans perspectives. Un jour, le minibus avec lequel il voyage quotidiennement entre sa ville et l’hôtel où il travaille tombe en panne. Seule survivante de l’accident, elle comprend que cela pourrait être sa chance de commencer une nouvelle vie.
Samedi 19 octobre, 18h Corum – Berger. En présence de l’équipe du film
El llanto de Pedro Martín-Calero (Espagne/Argentine/France. Avec Ester Expósito, Mathilde Ollivier : Quelque chose tourmente Andrea, mais personne, pas même elle, ne peut le voir à l’œil nu. Il y a vingt ans, à dix mille kilomètres de là, la même présence terrifiait Marie, Camila était la seule à pouvoir comprendre ce qui lui arrivait, mais personne n’y croyait, toutes les trois entendaient le même son bouleversant.
21h00 Corum – Berger. En présence du producteur Hayat de Zeki Demirkubuz (Türkiye/Bulgarie). Avec Miray Daner, Burak Dakak, Cem Davran : Forcé par son père de se fiancer, Hicran s’enfuit. Riza, qui pense qu’Hicran ne veut pas de lui, ne semble au départ pas affectée par la situation. Mais ne pouvant rester sans réponse, il décide de partir à la recherche d’Hicran.
14h00 Corum – Berger. En présence du réalisateur. Panopticon de George Sikharulidze (Géorgie/France/Italie/Roumanie) Avec Malkhaz Abuladze, Data Chachua : Après que son père l’a abandonné pour devenir moine orthodoxe, Sandro peine à concilier son devoir envers Dieu et sa sexualité naissante, qui se manifeste de manière incontrôlable. En même temps, il recherche un sens et une appartenance à la société turbulente de la Géorgie post-soviétique.
18h00 Corum – Berger. En présence du réalisateur Compétition documentaire
Samedi 19 à 18h Corum – Einstein. En présence du réalisateur et des protagonistes
Le déconcertant Boxer de Lo Thivolle (France) : Lo, drag queen fragile de 40 ans, rêve d’encaisser des coups et de savoir les lancer. Dany, entraîneur de boxe handicapé physique, rêve de trouver l’amour. Dans une salle de boxe, puis sur la côte industrielle de Port-de-Bouc, ils ressemblent à deux chaussettes dépareillées se lançant dans leur aventure de fraternité.
18h00 Corum – Einstein. En présence du réalisateur Les Signes de vie de Leandro Picarella (Italie) : À Lignan, petit village de la Vallée d’Aoste, un observatoire astronomique scrute le ciel chaque nuit. Un astrophysicien s’y installe pour y mener ses recherches scientifiques. Mais un accident technique va l’obliger à mettre de côté les étoiles et la solitude pour se consacrer à d’autres formes de vie auxquelles il n’avait pas pensé auparavant : les êtres humains.
Courts métrages panoramiques n°1
Fantôme de Gabriele Manzoni (Italie, 2024, VOSTF, 17 min)
Sortie par un nid de coucou de Nikola Ilic (Suisse, 2024, VOSTF, 19 minutes)
Catlands d’Ana Cigon (Slovénie/Croatie, 2024, VOSD, 9 min)
Maman! de Theodor Ionita (Roumanie, 2024, VOSTF, 15 min)
Guerre Chaude de Rafi El Watik (France, 2024, VOFR STA, 24 min)
Samedi 19 octobre. 20h00 Corum Einstein. En présence des réalisateurs
Courts métrages Regards d’Occitanie L’Oasis que je mérite d’Inès Sieulle (France)
Silhouette di Alexis Lafuente, Marc Forest, Elliot Dreuille, Baptiste Gueusquin, Chloé Stricher, Antoni Nicolaï (Francia)
Lou de Tara Maurel (France)
Anthéor de Patrice Joseph Blanc (France)
Dimanche 20 à 11h Cinéma Utopia. En présence des réalisateurs séances spéciales
Séance La Tour d’Assas, histoire d’immigration : En 2009, Laure Pradal filme la tour d’Assas, imposante et fragile, qui veille telle une sentinelle au cœur de la banlieue montpelliéraine. Quinze ans plus tard, en 2024, le réalisateur revient filmer la tour qui, au compte à rebours vers sa destruction, n’est plus qu’une « tour fantôme » vidée de ses habitants. Avant son dernier souffle, la tour se pare de fresques grandioses, un funambule se jette par la fenêtre, entouré de béton et de vide. Une intersection pour symboliser les adieux à la tour et laisser place à un nouveau quartier, d’autres vies, d’autres histoires à venir. Projection des documentaires The Vertical Village et The Ghost Tower
Dimanche 20 à 14h Centre Rabelais. En présence du réalisateur Remparts d’argile dans une copie restaurée Remparts d’argile de Jean-Louis Bertuccelli (France/Algérie) Avec Leila Shenna, Jean-Louis Trintignant, Kricheche : Rima est une jeune orpheline. Sa famille adoptive vit dans un village reculé d’Algérie. Analphabète, elle est pleine de curiosité et rêve d’une vie différente. Au village, la vie est dure, les hommes travaillent comme casseurs de pierres. Lorsque le contremaître refuse de leur payer un salaire décent, ils font grève sans relâche. L’armée est donc appelée à intervenir.
Dimanche 20 à 18h30 Centre Rabelais. En présence de Julie Bertuccelli, Luigi Comencini Les Aventures de Pinocchio (France/Italie)
Samedi 19, 14h00 Chœur – Opéra Berlioz L’Incompris (France/Italie)
Dimanche 20, 16h30 Chœur – Opéra Berlioz Casanova, un adolescent à Venise (Italie)
Dimanche 20, 17h15 Cinéma Nestor-Burma L’argent de la vieille femme (Italie)
Dimanche 20, 21h15 Corum – Opéra Berlioz Les écoles de cinéma présentes au Cinemed.
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