Au Royaume-Uni, Boris Johnson est une nouvelle fois sur le devant de la scène avec la publication de ses mémoires. Intitulé « Unleashed », ils sont sortis en librairie jeudi. Le fougueux ancien Premier ministre britannique en a profité pour régler ses comptes.
Ceux qui s’attendent à une longue introspection ou à un grand mea culpa seront déçus. Boris Johnson a plutôt choisi de s’en prendre à ses mémoires. Un épais tome de plus de 700 pages, rempli d’anecdotes plus ou moins fantaisistes sur ses années tumultueuses au pouvoir, marquées par le Brexit et le Covid.
Il raconte notamment sa peur de mourir, lorsqu’il a eu le Covid au printemps 2020. Il a passé plusieurs jours en réanimation. « Je ne voulais pas dormir, en partie au cas où je ne me réveillerais jamais », a-t-il écrit.
Raid aux Pays-Bas
Dans un passage digne d’une bande dessinée, l’ancien trublion politique raconte comment il aurait envisagé un raid militaire dans un entrepôt aux Pays-Bas pour récupérer des millions de vaccins AstraZeneca.
« Bojo » ne fait pas non plus de bruit lorsqu’il décrit ses ennemis politiques. Il compare Keir Starmer, devenu Premier ministre début juillet après la victoire du parti travailliste aux élections législatives, à « un taureau dont le rectum aurait été inopinément frappé avec un thermomètre ».
L’accent d’Emmanuel Macron
L’ancien Premier ministre se moque également de l’accent anglais d’Emmanuel Macron, qu’il qualifie de « véritable nuisance ». “Il pensait vraiment ce qu’il a dit lorsqu’il a dit que le Royaume-Uni devait être puni” pour le Brexit, juge Boris Johnson.
Le ton est bien plus respectueux envers la défunte reine, mais là aussi Boris Johnson commet une erreur : il brise le secret entourant sa mort, en révélant qu’elle souffrait d’un cancer des os.
asch avec afp et ci
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