Après seulement trois ans de collaboration, Cindy Fabre quitte son poste de directrice du concours national Miss France. Contacté par Paris Match, Frédéric Gilbert, le président de la société Miss France, explique cette décision.
Son départ est-il lié au début tumultueux du règne d’Angélique Angarni-Filopon ? Certainement pas. Dans un communiqué relayé le 22 janvier, il a été annoncé que Cindy Fabre quittait son poste de directrice du concours national, après trois ans de collaboration avec la société Miss France. Si son message plus personnel relayé sur Instagram laisse penser que ce départ est soudain, la décision a néanmoins été prise d’un commun accord.
Contrairement à Sylvie Tellier, qu’elle a en partie remplacée il y a trois ans, Cindy Fabre n’était pas salariée de la société Miss France. L’ancienne reine de beauté (élue Miss France 2005) disposait d’un contrat de service, en plus de son autre activité, à savoir la gestion de sa société événementielle Ema Events basée à Dijon. Elle est donc mobilisée ponctuellement pour accompagner la Miss France en titre lors de certains engagements comme le Festival de Cannes, et pour représenter la compagnie Miss France à certaines élections régionales. Entre soucis de planning et déplacements réguliers, cette organisation n’était malheureusement plus tenable pour Cindy Fabre ni pour la société Miss France.
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“Cindy aurait aimé continuer, et nous aussi, mais ce cadre était compliqué pour tout le monde”, commente aujourd’hui Frédéric Gilbert, président de la société Miss France et producteur de l’élection, qui rappelle que ce poste de directeur de l’élection nationale la concurrence n’existait pas avant le départ de Sylvie Tellier en 2022.
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« Nous avons tout posé, nous interrogeant sur l’étendue des responsabilités attachées à ce poste et le constat est qu’en l’état, malgré les ajustements que nous avons pu faire en trois ans, c’est compliqué. » Le contrat de prestataire de Cindy Fabre expire le 31 décembre 2024, il a donc été décidé de ne pas le renouveler, avant même la polémique liée à Angélique Angarni-Filopon et « Charlie Hebdo » survenue le 8 janvier.
-Aucun remplacement prévu, pour le moment
Le remplacement de Cindy Fabre n’est pas prévu pour le moment. Frédéric Gilbert se donnera « 6 mois, un an » de réflexion pour identifier les besoins réels liés à ce poste et la meilleure manière d’y répondre. La société Miss France peut-elle continuer sans directeur du concours national ? Les missions de représentation de Cindy Fabre lors des élections régionales peuvent-elles être remplies par d’autres membres de la société ?
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Et n’est-il pas toujours logique d’avoir une ancienne Miss France dans l’entreprise pour accompagner au mieux la nouvelle Miss élue, surtout lorsqu’elle se retrouve au milieu d’une tempête médiatique, comme Angélique Angarni-Filopon ? Il est temps de réfléchir. « Je n’ai pas envie de recommencer quelque chose et d’avoir un échec dans deux ans en me disant que cette méthode ne marche pas non plus », explique Frédéric Gilbert.
Sylvie Tellier, Diane Leyre, Clémence Botino, Alicia Aylies, Eve Gilles, Frédéric Gilbert, Angélique Angarni-Filopon, Cindy Fabre, Flora Coqurel, Indira Ampiot and Amandine Petit at the welcome lunch for the new Miss France 2025 (Angélique Angarni-Filopon ) in the Ladurée salons, on the Champs-Elysées, in Paris, on December 16 2024.
JP PARIENTE/SIPA / © JP PARIENTE/SIPA
En attendant, Miss France 2025 fait profil bas suite à son passage critiqué sur « Sud Radio » début janvier et son absence de réponse sur les commémorations du 10e anniversaire de l’attentat de « Charlie Hebdo ». Les apparitions médiatiques d’Angélique Angarni-Filopon sont pour l’instant limitées, mais elle continue d’aller à la rencontre de son public, comme le week-end dernier, lors d’un match de football féminin PSG-OL avec les membres de l’association PSG For Communities. Le 14 janvier dernier, la jeune femme de 34 ans a pourtant fêté son premier mois de règne sur ses réseaux sociaux.
