Mathieu Pichoff, kinésithérapeute à Cazaux, est passionné d’écriture et de cinéma depuis des années. Tout a commencé très jeune, lorsqu’avec le vieil appareil photo de son père, il a créé de fausses publicités. Au cours de ses études et de ses différentes activités professionnelles, il n’a pas perdu cette passion. C’est en 2015 qu’il se fait connaître grâce à une websérie, « Templar’s Creed », basée sur le jeu vidéo « Assassin’s Creed ».
Puis tout s’est mis en place. Réalisateur et producteur, son court métrage « Peur sans fin », projeté au festival de Clermont-Ferrand en 2017, a été repéré par un réalisateur américain. Il a été sélectionné et primé au Los Angeles Neo Noire Film Fest (LANNEFF) en 2018. Un an plus tard, sort son nano-film « Jusqu’à ce que la mort nous sépare », sur l’histoire d’une femme battue. classé au festival de Contis. La même année, il réalise un documentaire « Besoin de personne » pour Arte. Puis, en 2022, il réalise enfin son premier long métrage : « Laisse-moi partir. »
Si au départ il n’y avait que quatre ou cinq dans l’équipe, ils sont aujourd’hui une quarantaine qui collaborent bénévolement à ses films, dont certains professionnels. «C’est ce qui est magique», dit-il.
Coincé dans sa baignoire
Tourné à Biganos, son dernier long métrage « Un siphon phon phon » a été projeté en avant-première à Biscarrosse le 5 janvier devant 200 personnes et a reçu un accueil enthousiaste. Il souhaiterait également réaliser une projection à La Teste-de-Buch. « La majorité de l’équipe vit dans le Bassin, explique-t-il.
-L’idée de cette comédie est venue d’un patient arrivé en retard à un rendez-vous. « Elle était enceinte et avait perdu sa mobilité. Elle est restée coincée dans sa baignoire. » Il a adapté cette histoire avec Aldo, un patron de la drogue qui, par accident, se retrouve coincé dans sa baignoire.
Le film a été présélectionné pour Cannes 2025 et attend la décision de l’Association du cinéma indépendant pour sa distribution, qui devrait avoir lieu en mars.