Publié le 18 janvier 2025 à 21h01 / Modifié le 18 janvier 2025 à 21h01
3 minutes. en lisant
Les aficionados de Murakami (ils sont des millions) vous le diront : le plaisir de la répétition fait partie du plaisir. Ouvrir un roman de l’écrivain japonais, c’est comme entamer une danse derviche, tournant et tournant entre les mondes, les réalités, les perceptions. Il s’agit d’entrer (ou non) dans la transe provoquée par un rythme bien particulier, une lenteur qui est à la fois un rêve et la banalité la plus répétitive, un tempo immuable que l’écrivain japonais manie, principalement orchestral, du premier à la page 548 de La ville aux murs incertains. Le fantastique, dans lequel on se glisse toujours comme par une porte dérobée, un puits au fond du jardin ou, ici, en traversant un mur mobile telle une membrane, constitue l’autre caractéristique de ce continent fictionnel.
Après les succès extraordinaires (tant commerciaux que critiques) de ses romans les plus emblématiques (Les amoureux du Spoutnik, Kafka sur le rivageles trois volumes de1q84les deux volumes de Meurtre du commandant), Haruki Murakami s’en tient depuis plusieurs années aux nouvelles, aux récits de voyages, aux recueils de souvenirs. 2025, pour la traduction française, sonne comme le grand retour du maître au roman, à coups de publicité tous azimuts.
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