Emmanuel Ritoux, sur le ballon

Emmanuel Ritoux, à Toulouse, en septembre 2024. JESSICA RAMON

«Je ne me remettrai jamais de la jonglerie. C’est un sport, un art, une science et je sais que cela m’occupera pour le reste de ma vie. déclare le jeune jongleur Emmanuel Ritoux, 27 ans. Exposée, en novembre 2024, à La Villette, à Nos matinées intérieuressomptueux manifeste de jonglerie, signé du Collectif Petit Travers, il lance, au milieu de treize partenaires virtuoses (neuf jongleurs, quatre musiciens), ses immenses bras qui tournoient et l’enveloppent dans une nuée cosmique de balles. Il illustre clairement une phrase de la bande sonore évoquant la jonglerie comme « une forme qui coule comme une huile de massage. »

Pour son premier gros contrat professionnel, le jeune jongleur, également clown, a décroché le jackpot. Le voici au milieu de la belle équipe du Petit Travers, troupe phare des arts du cirque depuis les années 2000. Venu y faire un stage, il se retrouve rapidement en train de créer la nouvelle pièce mise en scène par Nicolas Mathis et Julien Clément.

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