A vos classiques ! Pour sa 11e édition, le festival Viva Cinéma propose une programmation variée axée sur le cinéma restauré et l’œuvre des réalisateurs Ernst Lubitsch et Sergeï Paradjanov. Une plongée dans le 7ème art proposée par notre partenaire, la LUX Scène Nationale, au cœur de Valence.
Les essentiels du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve la meilleure actualité régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en contact avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Les incontournables du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Cette 11e édition de Viva Cinéma met à l’honneur le cinéma restauré. Des films avec des films dégradés par le temps, qui retrouvent leur magie d’antan grâce aux techniques de restauration d’images. Une opération coûteuse mais nécessaire, qui peut nécessiter jusqu’à 9 mois de travail par film pour un investissement total de près de 80 000 euros. Le prix à payer pour assurer la survie de précieuses productions, dont certaines ont plus de cent ans.
Ce patrimoine est remis sur le devant de la scène avec la projection de films cultes comme « Jeux interdits » de René Clément, une histoire poignante au cœur de l’après-guerre des années 1950, ou « Le Cameraman », un film muet au l’ambiance burlesque où se succèdent gags et rebondissements en tout genre. Fruit de l’engagement du festival, des films restaurés inédits seront projetés en avant-première, comme « Lumière, le cinéma », un voyage aux origines du cinéma des frères Lumière.
Buster, jeune photographe, décide de devenir caméraman pour séduire le cœur d’une demoiselle dans « The Cameraman » de Buster Keaton
•
© Viva cinéma
Cette nouvelle édition de Viva Cinéma met à l’honneur deux cinéastes majeurs du XXe siècle : Ernst Lubitsch et Sergeï Paradjanov.
Directeur et metteur en scène de théâtre allemand, Ernst Lubitsch est une véritable icône des années 1920. Avec son style unique mêlant ironie et virtuosité visuelle, il fait partie de ceux qui ont contribué au succès planétaire des studios hollywoodiens. Ses comédies offrent une représentation très moderne du genre grâce à une mise en scène remarquable. En début d’année, les spectateurs pourront découvrir l’emblématique « Touche Lubitsch » via les films « Haute pègre », « Être ou ne pas être » ou encore « Cinéma à trois », œuvres indissociables du virtuose allemand.
Autre tête d’affiche du festival, le réalisateur arménien Sergei Paradjanov a un style plus sensible, comme en témoigne « Sayat Nova – La couleur de la grenade », un film controversé autour de la transidentité. ce qui vaudra au cinéaste la censure et l’emprisonnement. Ce grand film d’avant-garde est revisité par Saté Khachatryan et Mourad Merzouki à travers le spectacle d’ouverture de Viva Cinéma, « La Couleur de Grenade ». Un spectacle où théâtre et cinéma côtoient danse hip-hop, musique électronique et sons traditionnels arméniens.
Jamais un film comme La Couleur de Grenade ne nous a procuré une telle sensation de richesse et de beauté sensible.
Catherine Rossi-Batôt, réalisatrice
Sergueï Paradjanov
•
© Viva cinéma
Du 22 au 28 janvier, une quarantaine de séances pourront être appréciées autour de productions restaurées au cœur de Valence. L’occasion de redécouvrir certains films qui ont posé les bases du cinéma moderne.
En plus de sa programmation de choix, Viva cinéma propose une autre façon de vivre le cinéma à travers des concerts, des ciné-concerts, des rencontres avec des professionnels du secteur ou encore des conférences. Une expérience éclectique à vivre à partir du 22 janvier sur la scène nationale LUX à Valence.
➡ Découvrez la programmation complète de Viva Cinéma
