CRITIQUE – Pour sa nouvelle exposition, le Musée des Beaux-Arts d’Orléans a investigué l’atelier de ce peintre bolonais, géant du Seicento. Et découvert un processus de production artistique d’une ampleur sans précédent.
Avant la crise qui l’a contraint à réduire ses effectifs, l’atelier de Jeff Koons, l’un des artistes plasticiens contemporains les plus bankables à l’échelle mondiale, était composé d’une centaine d’assistants réguliers. Pas mal pour une PME d’art, une ancienne usine de 1500 m² non loin de Manhattan, où Chien ballon et d’autres Tulipesde faux ballons mais de véritables sculptures high-tech. Mais c’est peu comparé à l’atelier de Guido Reni (1585-1642). A travers une exposition inédite, le Musée des Beaux-Arts d’Orléans et son conservateur des collections anciennes, Corentin Dury, montrent qu’à Bologne ce peintre, qui fut l’un des plus recherchés des cours européennes dans la première moitié du XVIIe sièclee siècle, détenait le double du nombre d’employés sous son contrôle !
D’abord à Rome, puis dans la florissante capitale émilienne, précisément Via delle Pescherie, ce maniériste au carnet de commandes toujours plein avait un…
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